Présidentielle - La société civile s’en remet à la HCC


Un tableau sombre. C’est ce qu’a dressé le mouvement ROHY, qui rassemble plus d’une centaine d’Organi­sation de la société civile (OSC), dans une déclaration portant sur la présidentielle, hier. Il lance un appel à la Haute cour constitutionnelle (HCC), pour faire le nécessaire afin que l’issue de la présidentielle mène « au calme, et apporte la sérénité et l’amélioration des conditions de vie de la population ». Pour le mouvement ROHY, « la conjoncture politique et l’élection ne permet pas de dire que tout se passe à merveille dans la vie nationale », soutient le mouvement ROHY, au début de la version malgache de sa déclaration faite, à Antaninarenina, hier. Il indique que le processus électoral aurait été biaisé dès le moment de l’adoption des projets de loi électorale par le Parlement. Il qualifie le cadre légal du processus électoral de « délibérément carentiel ». La déclaration de ven­dredi, ajoute que « la HCC ne doit pas se contenter de vérifier les procès-verbaux (PV), des résultats, mais doit, également, procéder à la vérification matérielle des autres pièces annexées aux PV des opérations électorales (…) ». ROHY requiert aussi la Cour d’ Ambohidahy pour qu’elle saisisse « immédiatement », le ministère public compétent pour poursuivre tous les auteurs des infractions électorales qui pourraient être constatées.
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