Football - Éliminatoires CAN : Une situation peu propice au sport


La situation politique en Côte d’Ivoire inquiète à dix jours de la reprise des éliminatoires. De plus, les effectifs ne seront pas au complet, que ce soit du côté des Barea ou des Éléphants. LES conditions sont loin d’être favorables à la tenue de matches internationaux actuellement en Côte d’Ivoire. Le pays est secoué par des actes de violence en marge de l’élection présidentielle de ce samedi 31 octobre. La sécurité des différents acteurs, joueurs, staffs techniques et officiels de match, est sérieusement menacée. La République Centrafricaine avait rencontré pareils soucis en 2015 durant les éliminatoires du Mondial. La Confédération Africaine de Football avait alors décidé que les deux rencontres contre Madagascar se joueraient toutes à Mahamasina. Hier, RFI relayait une information alarmante. « De nombreux habitants d’Abidjan ont déjà quitté la capitale économique pour se réfugier dans les villages par crainte des violences », pouvait-on lire dans un article publié dans l’après-midi. Blocage Dans quel sens évoluera la situation dans les jours à venir ? Difficile à dire. Si la tension continue de monter, ce sera impossible de jouer au football. Et même si le calme revient, ni les Barea ni les Ivoiriens ne seront au complet pour la double confrontation du 12 et du 17 novembre. Le reconfinement en France et dans plusieurs autres pays d’Europe constitue l’autre principal facteur de blocage. C’est le cas pour Mada­gascar, pour la Côte d’Ivoire et pour tous les autres pays du continent, dont la majorité des internationaux évoluent dans l’Hexagone ou ailleurs sur le Vieux Continent. La CAF devrait se prononcer dans un avenir proche à propos de ces troisième et quatrième journées des éliminatoires de la CAN. En attendant la décision officielle de l’instance continentale, le comité mixte malgache continue son travail normalement dans le cadre de l’organisation logistique du deuxième rendez-vous. Hier, une rencontre s’est tenue à Toamasina entre le comité et les autorités locales. S’en est suivie une visite des installations du stade de Barikadimy.
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