La capitale étouffe. Le taux de pollution augmente suite à la hausse de température. Telle est l’explication de Njaka Andriamahenina, chercheur au niveau de l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN). « Lorsque la pluie ne se manifeste pas, le taux de pollution augmente. À cause de la chaleur, les particules sont suspendues dans le vent. Et cela provoque une suffocation chez les personnes vulnérables. Les sources de pollution se trouvent souvent dans les activités quotidiennes dont l’embouteillage et les travaux routiers selon nos recherches. Nous devrons encore pousser nos recherches pour prouver que les feux de brousse provoque également la pollution », explique-t-il. La qualité de l’air recommandée par l’Organisation mondiale de la santé ne dépasse pas les PM10 et PM 2,5. Il s’agit d’une mesure moyenne sur 24h. Le PM 2,5 ne dépasse le 25 microgrammes/m3 d’air tandis que le PM 10 ne dépasse 50 microgrammes/m3. En 2018, les valeurs des particules suspendues dans l’air ont pris trois à six fois de mesures de l’OMS. L’INSTN n’a pas encore les mesures exactes de la pollution actuelle. Feux de brousse Le ministère de l’Environnement et du développement durable se défend et communique que la brume qui se manifeste actuellement dans la capitale n’est pas provoquée par les feux de brousse. D’après l’image satellite, les cas de feux de brousse ont diminué récemment. La météorologie démontre que cette brume est due à la chaleur intense qui s’abat sur l’île et les fumées des briques à Antananarivo d’après ce ministère. Selon un rapport de détection de feux établi le 21 au 28 octobre, la région Analamanga affiche six cent soixante quinze détections de feux. Alaotra Mangoro se trouvent sur la tête de liste avec six mille quatre cent quatre vingt neuf. D’après le service de la météorologie, cette brume est provoquée par la pollution et la chaleur. Cette situation se produit sur la capitale mais se produit aussi dans d’autres villes et aussi en Afrique. Les feux de brousse sont en partie la cause de cette pollution précise le service de la météorologie. À part les enfants et les personnes âgés, les asthmatiques et les fumeurs de cigarettes sont hypersensibles à la pollution de l’air. « Les personnes normales ne sont pas très affectées par la pollution. Mais les enfants, les personnes âgées sont très sensibles. Les asthmatiques et les fumeurs de cigarettes sentent tout de suite du changement au niveau de leur respiration à cause de cette pollution. La toux devient chronique chez les personnes qui ont déjà commencé à tousser. Pour les personnes asthmatiques, la dose des médicaments doit être doublée. D’ailleurs un de mes clients viennent de m’alerter qu’il suffoque à cause de la chaleur. Je lui ai conseillé de mettre de l’oxygène et de doubler la dose de médicament. Ces genres de personnes présentent une hypersensibilité en cas d’augmentation de taux de la pollution », souligne Dr Tiaray Harison Michel, pneumologue.
La capitale étouffe. Le taux de pollution augmente suite à la hausse de température. Telle est l’explication de Njaka Andriamahenina, chercheur au niveau de l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN). « Lorsque la pluie ne se manifeste pas, le taux de pollution augmente. À cause de la chaleur, les particules sont suspendues dans le vent. Et cela provoque une suffocation chez les personnes vulnérables. Les sources de pollution se trouvent souvent dans les activités quotidiennes dont l’embouteillage et les travaux routiers selon nos recherches. Nous devrons encore pousser nos recherches pour prouver que les feux de brousse provoque également la pollution », explique-t-il. La qualité de l’air recommandée par l’Organisation mondiale de la santé ne dépasse pas les PM10 et PM 2,5. Il s’agit d’une mesure moyenne sur 24h. Le PM 2,5 ne dépasse le 25 microgrammes/m3 d’air tandis que le PM 10 ne dépasse 50 microgrammes/m3. En 2018, les valeurs des particules suspendues dans l’air ont pris trois à six fois de mesures de l’OMS. L’INSTN n’a pas encore les mesures exactes de la pollution actuelle. Feux de brousse Le ministère de l’Environnement et du développement durable se défend et communique que la brume qui se manifeste actuellement dans la capitale n’est pas provoquée par les feux de brousse. D’après l’image satellite, les cas de feux de brousse ont diminué récemment. La météorologie démontre que cette brume est due à la chaleur intense qui s’abat sur l’île et les fumées des briques à Antananarivo d’après ce ministère. Selon un rapport de détection de feux établi le 21 au 28 octobre, la région Analamanga affiche six cent soixante quinze détections de feux. Alaotra Mangoro se trouvent sur la tête de liste avec six mille quatre cent quatre vingt neuf. D’après le service de la météorologie, cette brume est provoquée par la pollution et la chaleur. Cette situation se produit sur la capitale mais se produit aussi dans d’autres villes et aussi en Afrique. Les feux de brousse sont en partie la cause de cette pollution précise le service de la météorologie. À part les enfants et les personnes âgés, les asthmatiques et les fumeurs de cigarettes sont hypersensibles à la pollution de l’air. « Les personnes normales ne sont pas très affectées par la pollution. Mais les enfants, les personnes âgées sont très sensibles. Les asthmatiques et les fumeurs de cigarettes sentent tout de suite du changement au niveau de leur respiration à cause de cette pollution. La toux devient chronique chez les personnes qui ont déjà commencé à tousser. Pour les personnes asthmatiques, la dose des médicaments doit être doublée. D’ailleurs un de mes clients viennent de m’alerter qu’il suffoque à cause de la chaleur. Je lui ai conseillé de mettre de l’oxygène et de doubler la dose de médicament. Ces genres de personnes présentent une hypersensibilité en cas d’augmentation de taux de la pollution », souligne Dr Tiaray Harison Michel, pneumologue.