Accident de circulation - Retrait de licence et de permis de conduire


Le ministère de tutelle multiplie ses interventions dans la prévention des accidents de circulation. Des mesures sévères seront prises. Les auteurs des accidents de circulation corporels ou mortels seront suspendus des activités de transport pendant un temps limité. Le ministère des Transports et de la météorologie (MTM) a rappelé dans une circulaire sortie le 17 octobre, que les notes relatives au retrait de licence d’exploitation et de permis de conduire, en cas d’accident restent en vigueur pour les transporteurs en commun des zones nationales, régionales et suburbaines. Cette mesure a été prise, face aux séries d’accidents graves et mortels de véhi­cules de transport public de voyageurs, survenus ces derniers temps. Cette note le mentionne « Le retrait définitif de la licence d’exploitation du véhicule et le retrait temporaire du permis de conduire de son conducteur, pour une durée de quinze à quatre-vingt dix jours, sera effective », en cas d’accident mortel. Est considérée comme accident mortel par le MTM, un accident corporel causant le décès de la victime dans les 24 heures après la tragédie. La sanction sera plus souple pour le véhicule et pour le chauffeur, en cas d’accident corporel, « retrait temporaire de la licence d’exploitation du véhicule et du permis de conduire du conducteur pour une durée de quinze à quatre-vingt-dix jours ». Réactions La mesure serait sans appel. «Nous avons déjà retiré les papiers du chauffard et du véhicule qui a commis un grave accident dans la région d’Anosy, récemment. Cette note est, d’ailleurs sortie peu après cet accident», explique Vola Rajaofera, directeur général des Transports terrestres, hier. Des transporteurs blâment cette disposition. « L’État doit d’abord analyser la part de responsabilité de chacun avant de passer à la sanction. Je prends pour exemple l’accident survenu à Ambohi­mandroso, ce weekend. Le camion que la Mercedes Sprinter a fauché et qui a causé la blessure de ses passagers, a été garé sur la chaussée, dans un lieu où le brouillard a été épais. Évidemment, le chauffeur ne l’a pas vu, c’est ce qui a engendré l’accident », signale Noely Rakotondrainy, président de la coopérative Sonatra Sud-Est. Les barrages placés sur les routes nationales, en vue de la prévention de l’insécurité sur route, sont aussi critiqués. « Les forces de l’ordre ne devraient pas nous bloquer trop longtemps dans les barrages. Nous sommes contraints de rouler vite pour compenser le temps perdu », réagit un transporteur. Le MTM est sur le point de vulgariser ce texte, actuellement. Ce ministère envisagerait la professionnalisation du métier de transport, par l’obligation de formation et le contrôle des transporteurs. Elle serait lancée prochainement.  
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