Communales : La restriction budgétaire s’impose


Énorme baisse. 28 mil- liards d’ariary, c’est le montant du budget alloué à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pou r les sc ru tins du 2 7 novembre, dont 21 milliards d’ariary provenant de l’État et 7 milliards provenant de l’Institution en charge des élections elle-même. Le déblocage du fonds destiné à financer les scrutins a été signé jeudi. En fait, une énorme baisse a été constatée par rapport au moyen mis à la disposition de la CENI aux législatives. « Nous ne pouvons pas dépenser audelà de la limite. Le développement ne se focalise pas uniquement aux élections. Il va falloir ainsi serrer la ceinture car beaucoup d’autres projets sont à financer », explique Richard Randriamandrato, ministre de l’Économie et des finances. L’organisation des élections communales et municipales est cette fois entièrement confiée à l’État malgache. La contribution internationale en faveur du basket fund du projet de Soutien au cycle électoral à Madagascar (SACEM) ne tient plus. C’est la raison pour laquelle la CENI se contente de la mobilisation du fonds disponible malgré les charges à régler. Pour les communales de 27 novembre, les dépenses primordiales sont incontournables entre autres l’impression des imprimés sensibles, l’acheminement des matériels électoraux dans les vingt-cinq mille trois cent quatre vingt-huit bureaux de vote ainsi que le paiement des indemnités des ressources humaines. Avec la somme de 28 milliards d’ariary, la CENI comp te rassurer le bon déroulement de toutes les tâches alors que la somme était de 40 milliards d’ariary aux législatives dont 32 milliards d’ariary débloqués par l’État et 4 millions de dollars provenant de la caisse du Sacem. Alors comment se ferra la gestion du budget ? Un expert électoral se doute du manque de budget pendant le processus. « Une somme de 28 milliards ariary est visiblement insuffisant pour l’organisation d’une élection », craint-il. Mais la stratégie de la CENI laisse entendre que tout est déjà calculé une fois la date du 27 novembre proposée. Deux conditions majeures s’imposent, pour l’ éq ui p e d’Alarobia, afin de s’adapter aux moyens existants : la mobilisation de l’Imprimerie nationale pour tous travaux d’impression et l’instauration d’un climat apaisé durant le processus électoral.
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