À travers cette promesse d’investissement de 30 milliards de dollars jusqu’en 2018, le gouvernement japonais s’efforce de s’appuyer sur trois secteurs-clés, à savoir l’industrialisation de l’Afrique, la santé, et la consolidation de la paix et de la stabilité.
Dans ce sens, Tokyo a promis la mise en place des « infrastructures de qualité » à hauteur de dix milliards de dollars d’investissement. Grâce à ce coup de pouce, le gouvernement japonais estime que la capacité de production d’électricité, en Afrique, devra augmenter de 2 000 mégawatts pour satisfaire trois millions de foyers d’ici 2022.
Avec 30 milliards de dollars, de 2016 à 2018, d’investissement très médiatique, Tokyo a cherché à déployer un plan de développement sur trois secteurs en particuliers. Tout d’abord l’industrialisation à partir d’une diversification de l’économie africaine. Dix milliards de dollars seront affectés aux « infrastructures de qualité » : les capacités de production d’électricité devront augmenter de 2 000 mégawatts pour satisfaire trois millions de foyers d’ici 2022. En parallèle à ces investissements, le Japon formera des cadres pour bien booster l’industrialisation de l’Afrique.
« Nous ajoutons maintenant un nouvel axe à l’Initiative Abe. Ce sont les futurs contremaîtres et directeurs d’usine que nous allons désormais former. Ce seront des cadres de terrain. Nous formerons environ 1 500 personnes en trois ans », avait déclaré le Premier ministre japonais à l’ouverture de la Ticad de Nairobi.
Formation professionnelle
Le deuxième secteur ciblé dans cette promesse d’investissement est celui de la santé. Le Japon annonce une formation pendant trois ans de « 20 000 spécialistes et experts en politique de santé pour faire face aux maladies infectieuses ». Il compte également mettre en place un fonds de 500 millions de dollars pour renforcer les systèmes de santé en Afrique, avec le soutien de la Banque mondiale. D’autant plus que le Japon dispose d’un centre de recherche en maladie tropicale au Kenya.
Enfin dernier secteur concerné, la consolidation de la paix et la stabilité. « Une Afrique stable, c’est aussi une Afrique dont les jeunes ont confiance en eux, une Afrique de l’estime de soi qui se chérit elle-même », s’est vanté le chef de cabinet japonais.
Ainsi Tokyo s’est engagé à offrir une formation professionnelle pour 50 000 personnes. Au total ces 30 milliards de dollars incluent de nouveaux engagements à hauteur de 21 milliards de dollars, tandis que les 9 milliards restants proviennent de la promesse d’investissement prononcée en 2013 lors de la précédente Ticad de Yokohama, Japon.
Lova Rafidiarisoa
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