Le commissaire de police a décidé de prendre le taureau par les cornes. Toute infraction au code de la route et aux règles de la circulation sera sanctionnée.
Cette fois, c’est plus que sérieux. À partir de ce jour, les policiers se lancent dans l’application des règles en vigueur régissant le code de la route et la régularité dans la circulation routière à Ambatondrazaka. Les premiers visés sont les motoculteurs, les motos et les bicyclettes dont la plupart fait office de taxi pour transporter non seulement des personnes mais aussi de gros bagages encombrants.
« Nous ne sommes pas du tout contre la décision [communale] d’autoriser les motocyclistes à devenir transporteurs. Nous contrôlons seulement les papiers dont la vignette, le permis de conduire et le document attestant la capacité du conducteur, entre autres qui leur permettent de circuler », a mis en avant le commissaire divisionnaire Célestin Ramilison, lors d’une conférence de presse à son bureau, lundi dernier en fin d’après-midi.
Il a rappelé que des horaires de circulation de ces types de véhicules étaient cités dans un arrêté de la commune urbaine d’Ambatondrazaka. Au-delà de ces heures accordées, les fautifs seront en infraction et leurs engins seront mis en
fourrière.
Sans exception
« Un motoculteur n’est pas destiné au transport de personnes. Un taxi-bicyclette n’est pas autorisé à circuler dans la ville. Un motocycliste doit porter un casque bien règlementaire. Ce sont des exemples de règles en vigueur », a ajouté le numéro un du commissariat d’Ambatondrazaka.
Cette opération de longue haleine vise aussi à imposer un grand assainissement dans la circulation et les paperasses des automobiles dont les taxis-brousse, les taxis-be et les taxis-ville ou encore les tracteurs, les camions, les charrettes en tous genres et les semi-remorques.
Hery Fils Andrianandraina
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