Les complications de la circoncision peuvent être mortelles. Un garçon en a fait les frais, récemment. Un acte chirurgical banal a coûté la vie à un petit garçon du village d’Ambohimanambola. Il a succombé à la suite d’une circoncision ratée, jeudi dernier. « Il a fait une hémorragie, quelques temps après son opération. Il avait encore joué, le matin, après leur retour. Et l’après-midi, il a fait une perte importante de sang », rapporte un proche de la victime. C’est sur le chemin vers le Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU JRA) que l’enfant a perdu la vie. C’est un tradipraticien, et non un médecin diplômé d’État, qui aurait opéré cet enfant de deux ans. La gendarmerie nationale rapporte que cet enfant a été déjà circoncis, le 15 mai. « Les parents se sont aperçu qu’il y avait un problème, après la cicatrisation. Le gland n’était plus visible. Ils ont ramené l’enfant chez la personne qui l’a opéré pour arranger cela. Mais à leur retour, l’enfant a fait une hémorragie », informe une source, hier. Ce n’est pas le premier cas de complications de circoncision enregistrées. Deux victimes ont été hospitalisées au service de la chirurgie infantile du CHU JRA, depuis le début de la saison. Des complications En 2017, le Dr Aristide Romain Raherison, responsable auprès de ce service a parlé « d’une hausse inquiétante des cas ». Une dizaine de cas, au mois de juillet 2017, juste quelques temps après le début de la saison. « Il existe encore des cas, cette année, mais ce n’est pas aussi catastrophique comme avant », indique-t-il. Les complications sont multiples : prépuce coupé trop court ou trop long, infections, pénis complètement coupé. Quant à l’hémorragie, elle peut survenir si l’enfant est hémophile, ou si la personne qui a effectué la chirurgie a touché la veine dorsale ou l’artère dorsale. « Ni une sage-femme ni une infirmière ne peut arrêter une hémorragie. L’enfant doit être amené, d’urgence, chez un chirurgien», indique ce chirurgien pédiatre. Les parents circoncisent, en général, leur garçon, pendant la saison fraîche. Le Dr Aristide Romain Raherison invite tout un chacun à être vigilant. « Jouez sur la carte de sécurité. Faites opérer vos enfants chez une personne qui en a la compétence », exhorte-t-il.
Les complications de la circoncision peuvent être mortelles. Un garçon en a fait les frais, récemment. Un acte chirurgical banal a coûté la vie à un petit garçon du village d’Ambohimanambola. Il a succombé à la suite d’une circoncision ratée, jeudi dernier. « Il a fait une hémorragie, quelques temps après son opération. Il avait encore joué, le matin, après leur retour. Et l’après-midi, il a fait une perte importante de sang », rapporte un proche de la victime. C’est sur le chemin vers le Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU JRA) que l’enfant a perdu la vie. C’est un tradipraticien, et non un médecin diplômé d’État, qui aurait opéré cet enfant de deux ans. La gendarmerie nationale rapporte que cet enfant a été déjà circoncis, le 15 mai. « Les parents se sont aperçu qu’il y avait un problème, après la cicatrisation. Le gland n’était plus visible. Ils ont ramené l’enfant chez la personne qui l’a opéré pour arranger cela. Mais à leur retour, l’enfant a fait une hémorragie », informe une source, hier. Ce n’est pas le premier cas de complications de circoncision enregistrées. Deux victimes ont été hospitalisées au service de la chirurgie infantile du CHU JRA, depuis le début de la saison. Des complications En 2017, le Dr Aristide Romain Raherison, responsable auprès de ce service a parlé « d’une hausse inquiétante des cas ». Une dizaine de cas, au mois de juillet 2017, juste quelques temps après le début de la saison. « Il existe encore des cas, cette année, mais ce n’est pas aussi catastrophique comme avant », indique-t-il. Les complications sont multiples : prépuce coupé trop court ou trop long, infections, pénis complètement coupé. Quant à l’hémorragie, elle peut survenir si l’enfant est hémophile, ou si la personne qui a effectué la chirurgie a touché la veine dorsale ou l’artère dorsale. « Ni une sage-femme ni une infirmière ne peut arrêter une hémorragie. L’enfant doit être amené, d’urgence, chez un chirurgien», indique ce chirurgien pédiatre. Les parents circoncisent, en général, leur garçon, pendant la saison fraîche. Le Dr Aristide Romain Raherison invite tout un chacun à être vigilant. « Jouez sur la carte de sécurité. Faites opérer vos enfants chez une personne qui en a la compétence », exhorte-t-il.