Les plaies laissées par le cyclone Ana ne sont pas encore complètement fermées que voilà le redoutable Batsirai qui nous menace. Il est prévu entrer sur notre territoire le 3 février mais déjà sa puissance et sa vitesse font craindre le pire aux îles voisines. Ana nous a complètement pris au dépourvu presque par surprise. Mais cela n’exclut pas la mauvaise préparation du BNGRC malgré les effets d’annonce relatifs à une prédisposition pour accueillir les cyclones. Les faits ont totalement démontré le contraire puisque rien n’a été prévu. Les sites d’hébergement n’ont pas été préalablement identifiés et évidemment les sinistrés ont été entassés comme des prisonniers. À Mahamasina, les sinistrés nageaient dans les urines qui dégoulinaient des toilettes défaillantes. Il a fallu l’intervention personnelle du président de la République pour remettre de l’ordre et donner des sites décents aux sinistrés assortis de nourriture digne de ce nom. Des négligences impardonnables qui ne doivent plus se répéter. Il est vrai qu’il y longtemps qu’on n’a pas fait face à un cyclone et qu’on a oublié les fondamentaux. Mais pour la visite annoncée de Batsirai, on n’a plus aucun droit à l’erreur. C’est d’autant plus vrai qu’avec des rafales de vent de 160 km/ h la tâche sera plus compliquée. Pour l’accueil des sinistrés, le passage d’Ana aura été une simulation pour les responsables. Mais il n’y a pas que cet aspect. On ne doit plus assister à la grande pagaille entre les hauts responsables dans la gestion des zones inondables et la protection des glissements de terrain. Les conséquences ont été suffisamment destructrices et catastrophiques pour la population. La Banque Mondiale a déjà mis des fonds à décaisser, 100 millions de dollars en juin 2021 et 48 millions de dollars récemment à décaisser en cas de sinistre. Les ministères des Travaux publics, de l’Amenagement du territoire, du Transport, de l’Agriculture, de l’Eau doivent être aux aguets. L’Agence française de développement quant à elle a déjà lancé des projets d’aménagement du territoire et de réhabilitation du dispositif hydraulique mal entretenu à réaliser dans la région en particulier dans la plaine d’Antananarivo mais qui tardent à se mettre en place à cause de la lenteur administrative et faute de pro activité des responsables. Si les mêmes bévues se répètent, les responsables concernés peuvent être sûrs qu’ils sont les premiers à être balayés par Batsirai.
Les plaies laissées par le cyclone Ana ne sont pas encore complètement fermées que voilà le redoutable Batsirai qui nous menace. Il est prévu entrer sur notre territoire le 3 février mais déjà sa puissance et sa vitesse font craindre le pire aux îles voisines. Ana nous a complètement pris au dépourvu presque par surprise. Mais cela n’exclut pas la mauvaise préparation du BNGRC malgré les effets d’annonce relatifs à une prédisposition pour accueillir les cyclones. Les faits ont totalement démontré le contraire puisque rien n’a été prévu. Les sites d’hébergement n’ont pas été préalablement identifiés et évidemment les sinistrés ont été entassés comme des prisonniers. À Mahamasina, les sinistrés nageaient dans les urines qui dégoulinaient des toilettes défaillantes. Il a fallu l’intervention personnelle du président de la République pour remettre de l’ordre et donner des sites décents aux sinistrés assortis de nourriture digne de ce nom. Des négligences impardonnables qui ne doivent plus se répéter. Il est vrai qu’il y longtemps qu’on n’a pas fait face à un cyclone et qu’on a oublié les fondamentaux. Mais pour la visite annoncée de Batsirai, on n’a plus aucun droit à l’erreur. C’est d’autant plus vrai qu’avec des rafales de vent de 160 km/ h la tâche sera plus compliquée. Pour l’accueil des sinistrés, le passage d’Ana aura été une simulation pour les responsables. Mais il n’y a pas que cet aspect. On ne doit plus assister à la grande pagaille entre les hauts responsables dans la gestion des zones inondables et la protection des glissements de terrain. Les conséquences ont été suffisamment destructrices et catastrophiques pour la population. La Banque Mondiale a déjà mis des fonds à décaisser, 100 millions de dollars en juin 2021 et 48 millions de dollars récemment à décaisser en cas de sinistre. Les ministères des Travaux publics, de l’Amenagement du territoire, du Transport, de l’Agriculture, de l’Eau doivent être aux aguets. L’Agence française de développement quant à elle a déjà lancé des projets d’aménagement du territoire et de réhabilitation du dispositif hydraulique mal entretenu à réaliser dans la région en particulier dans la plaine d’Antananarivo mais qui tardent à se mettre en place à cause de la lenteur administrative et faute de pro activité des responsables. Si les mêmes bévues se répètent, les responsables concernés peuvent être sûrs qu’ils sont les premiers à être balayés par Batsirai.