Ivato aéroport - Un étranger et une femme se tuent à moto


Un étranger et une Malgache, âgée de 28 ans, sont morts après avoir percuté de plein fouet un poteau de la Jirama, tout près de l’aéroport d’Ivato, hier à 5h 30. Aucun survivant. Un étranger au guidon de sa moto et sa passagère malgache ont trouvé une mort tragique après avoir percuté un poteau en béton de la Jirama dressé au bord de la route. Ce drame, d’une rare violence, s’est produit seulement à une centaine de mètres de l’aéroport d’Ivato, hier à 5h 30 du matin où il n’y avait pas encore beaucoup de voitures qui circulent. À la lumière d’informations recueillies au niveau de la compagnie de la gendarmerie d’Ambohidratrimo, « cet accident a été dû à un excès de vitesse. De plus, le pilote aurait bu un verre. Il sentait l’alcool. Tous les deux seraient sortis la nuit et allaient rentrer le matin, quand le pire s’est passé ». Chacun d’eux mettait son casque, mais qui n’a, apparemment, pas pu les protéger. Gravement touchés Alors qu’ils roulaient en pleine ligne droite, le conducteur a perdu le contrôle et a fini par se déporter en heurtant violemment le poteau. Ils restaient inertes au sol après le choc, tandis que leur deux-roues, une Yamaha, a été projeté sur quelques mètres, un peu au milieu de la chaussée. Selon les constatations de la gendarmerie du poste avancé de Mandrosoa, le motocycliste est décédé sur le coup. La femme a rendu l’âme peu de temps après son arrivée à l’hôpital. Ils ont gravement été touchés sur la partie supérieure. « L’étranger n’a aucune pièce d’identité sur lui. Il n’est donc pas identifié. Une personne est passée au poste de la gendarmerie, indiquant qu’il habitait dans le même quartier que lui à Mandrosoa. Il n’en connaissait pourtant pas beaucoup sur lui. Jusqu’ici (ndlr : dans l’après-midi), nous attendons encore sa famille. Par contre, sa compagne a une carte d’identité nationale, selon laquelle elle avait 28 ans », relate un officier subalterne à la compagnie d’Ambohidratrimo. À l’hôpital Joseph Ravoa­hangy Andrianavalona (HJRA), à Ampefiloha, la famille de la jeune femme y est déjà venue préparer le départ du corps de la morgue. Endeuillée, elle n’en a pas touché un mot. Les dépouilles des défunts ont été allongées sur une même table funéraire, dans la chambre mortuaire de l’HJRA. Outre cette double perte en vie humaine, la moto a également connu d’importants dommages.
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