Assistant parlementaire - Trois cents personnes réclament son incarcération


Une foule en furie s’est amassée devant le tribunal à Ihosy hier pour réclamer l’incarcération de l’assistant parlementaire qui a giflé le chef de la police. Le prévenu a été transféré à Fianarantsoa. Hier, lors du passage au Parquet près tribunal de première instance à Anosy, une cohue d’individus en état d’énervement a campé devant le tribunal pour réclamer que l’assistant parlementaire incriminé soit placé en détention préventive. Une source auprès des forces de défense et de sécurité a dénombré près de trois-cents personnes. Le déferrement a commencé dans l’après-midi aux alentours de quinze heures. Bien que la foule ainsi que les personnes qui ont vraisemblablement une dent contre l’assistant parlementaire aient voulu faire pression, les juges ne l'entendaient pas de cette oreille. En fin d’après-midi, aux alentours de 17 heures, une décision de dessaisissement du tribunal d’Ihosy au profit de celui de Fianarantsoa est tombée. La tension est montée d’un cran lorsque les personnes attroupées sur les lieux ont découvert l’issue du passage au Parquet. Alors qu’une échauffourée semblait inévitable, les éléments de forces de défense et de sécurité présents sur les lieux sont parvenus à maîtriser la situation. Alerte Dans la soirée, aux alentours de 19h30, le suspect a été escorté sous haute surveillance à Fianarantsoa où les auditions sont prévues se poursuivre ce jour. Les faits remontent dans la nuit de vendredi à samedi, pendant une soirée organisée par le tribunal, où le haut gradé de la police ainsi que l’assistant parlementaire étaient tous les deux invités. Selon les témoignages, le directeur de la police était sorti de la salle de réception vers minuit pour passer un coup de téléphone lorsque l’assistant parlementaire l’aurait alors suivi pour le pousser et le tirer par la ceinture. Lorsque la dispute a atteint son summum, l’assistant parlementaire a giflé le chef de la police de la région Ihorombe, toutefois ce dernier affirme avoir réussi à éviter la claque en plein visage. Des éléments de la police présents sur place ont tenté de maîtriser l’assistant mais celui-ci a quitté les lieux en un éclair. Alors qu’il s’est tapi dans un endroit interdit de l’enceinte, un gardien qui l’a pris pour un malfaiteur a donné l’alerte et l’a pris en chasse.
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