FFKM - Odon Razanakolona esquive les sujets brûlants


Devant l'intention de certains partis politiques de solliciter le conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar, FFKM, pour diriger la réconciliation nationale, aucune volonté de s'engager n'est, pour l'instant, observée de la part de cette entité. « Il ne faut pas forcément dépendre de l'Eglise pour entamer la démarche », explique Marie Arsène Odon Razana­kolona, président du FFKM à Antanimena, hier. Chaque fois que le pays traverse une période difficile, la contribution des chefs d'église est suggérée dans la recherche de solution pour la sortie de crise ou d’autres questions majeures. Pour la plupart, les partis politiques reconnaissent le FFKM comme une entité crédible pour mener des négociations, que son poids serait un atout pour la réussite d'un dialogue. Mais le FFKM se pose des questions sur la finalité de la mission qu’on veut lui conférer dans une réconciliation politique, économique ou religieuse. Face aux actes de viol qui ont gagné du terrain, le FKKM a été sollicité à s'exprimer sur le sujet. Marie Arsène Odon Razanakolona, de déclarer que le viol n'est pas un fait nouveau. Son éradication nécessite une action concrète partant de la base.
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