Antsiranana - Victoire officieuse de Djaovojozara


Le maire sortant semble reconquérir son fauteuil en se présentant en indépendant. Selon les résultats officieux, il a recueilli plus de la moitié des suffrages exprimés. La surprise était au rendez-vous concernant les élections communales du mercredi dernier. Selon les résultats provisoires et non officiels recueillis auprès de la CENI hier, plus précisément le comité ad hoc, le candidat n°2 et non moins maire sortant, Jean Luc Désiré Djaovojozara, mène officieusement face à ses deux concurrents à la course à la mairie de la ville d’Antsiranana. Ainsi, les élections se sont bien déroulées dans le calme, malgré les imperfections répétitives qui ont empêché plusieurs électeurs d’accomplir leur devoir civique. Cette fois, selon les chiffres provisoires fournis par le comité ad hoc, le taux de participation tourne autour de 23%, un très faible pourcentage par rapport à ceux des élections précédentes. Pour le moment, le comité n’a reçu que soixante-douze colis sur les cent sept prévus et a déjà traité les cinquante-neuf qui ont fait ressortir le nombre d’inscrits à 36 286, celui des votants à 8 642 et les suffrages exprimés à 8 381, soit 96,98%. Désaccords Le candidat Jean Luc Désiré Djaovojozara a raflé 4 353 voix, soit 51,94%. Il est suivi du candidat de l’IRK, Miradji Velo Ali qui a obtenu 2 596 voix, soit 30,97%. Quant au porte-fanion du parti Malagasy Tonga Saina (MTS), Davida Ravao, il a ramassé 1 432, soit 17,09% de suffrages exprimés. Concernant l’élection des conseillers municipaux, c’est encore la liste du candidat indépendant qui mène la danse provisoirement. Il s’agit de celle de Jean Christian Ravelomiango qui a obtenu 43,91% des suffrages exprimés, devant les listes conduites respectivement par Velo Cathy de l’IRK et par Raonirivo Rakotoari-jaona du MTS. Selon ces résultats provisoires, les Antsiranais ont encore massivement adhéré à la cause de l’ancien candidat du Mapar en 2015. Ces résultats-surprises ont suscité beaucoup d’interprétations, mais selon les dires de certains observateurs politiques locaux, des désaccords entre des dirigeants du parti Orange et les militants expliquent cet échec du candidat du parti au pouvoir. Quoi qu’on dise, c’est le verdict des urnes.  
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