Football - Éliminatoires Can 2022 : Côte d’Ivoire-Barea compromis


En raison du reconfinement en France, la disponibilité des expatriés est sérieusement remise en cause. Hier, Nicolas Dupuis a demandé un report des échéances de novembre. L’AFRIQUE retient son souffle. Pas Mada­gascar seule­ment, mais le continent tout entier. Emmanuel Macron a annoncé le reconfinement de la France jusqu’au 1erdécembre, au cours d’une allocution télévisée dans la nuit de mercredi. La disponibilité des footballeurs évoluant dans l’Hexa­gone est sérieusement remise en cause, à une dizaine de jours de la reprise des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (ndlr : fenêtre internationale du 9 au 17 novembre). Cette mesure implique la fermeture des frontières (ndlr : seules les frontières avec les pays européens restent ouvertes). De très nombreux Barea évoluent en Ligue 1, Ligue 2 et dans les autres divisions françaises. Fontaine, Morel, Bôlida, Rayan, Mombris et bien d’autres. Logiquement, Nicolas Dupuis s’inquiète de la situation. Il a requis un report des échéances de novembre : « La fermeture des frontières extra-européennes m’amène à penser que nos joueurs évoluant sur le territoire français ne pourront pas venir défendre les couleurs malgaches, ni en Côte d’Ivoire ni à Madagascar. Ce matin, j’ai demandé à la FMF d’entreprendre des démarches afin de négocier un report des rencontres de novembre ». Injuste et antisportif Dans l’après-midi, le comité en charge d’organiser la double confrontation Madagascar # Côte d’Ivoire a officiellement demandé à la Confédération Africaine de Football de reporter les deux affiches. En milieu d’année, la pandémie de Covid-19 avait déjà obligé la CAF à modifier une première fois les dates des qualifications de la CAN. Le contexte actuel pourrait engendrer un nouveau report. En effet, il ne s’agit pas d’un cas isolé. Toutes les sélections sont logées à la même enseigne, dans la mesure où la majorité de leurs joueurs africains évoluent en France. Que ce soit la Côte d’Ivoire ou les autres nations. Pour la Grande île plus particulièrement, Nicolas Dupuis n’y est pas allé par quatre chemins : « Il est fort probable que dix-sept joueurs sur vingt-cinq ne puissent nous rejoindre. Ce qui serait à mes yeux totalement injuste et antisportif ». Impos­sible de disputer une quelconque rencontre interna­tionale dans ces conditions. On peut être sûr que la CAF suit de très près l’évo­lution de la crise. Elle ne devrait pas tarder à trancher d’ici peu vu l’urgence de la situation.
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