KARATÉ - Le MJS crée de doute


La Fédération de karaté do de Madagascar, dirigée par Solofo Barijaona Andria­navomanana, a tenu une assemblée générale extraordinaire la semaine dernière à Ambatomirahavavy, en présence de 10 ligues régionales. À neuf mois de la onzième édition des JIOI de 2023 à Madagascar, aucune date fixe n’a été annoncée en ce qui concerne le regroupement des athlètes. En plus de cela, certaines disciplines sont confrontées à des guerres de leadership. La Fédération de karaté do de Madagascar a été victime d’une perturbation, voire d’une scission en deux clans rivaux. Face à ce problème, la FKM a contre-attaqué. Selon ses explications, Solofo Barijaona Andrianavoma­nana, président de la FKM, allait prendre des mesures drastiques pour empêcher la division des karatékas malgaches. La FKM est la seule entité reconnue par les instances internationales et pour confirmer qu’il avance, il assistera au Japon à une réunion internationale organisée par le WKF dans quelques jours. Et de continuer: « Personne n’a le droit ni le pouvoir de diriger des combattants à participer au championnat du monde de Turquie sans l’aval de la FKM ». L’ AGE de la semaine dernière a été faite en présence de quelques membres du comité olympique malgache, avec Marcel Rakotomalala, président de Malagasy Rugby, et Harine­lina Andriamananarivo, SG du COM. Le SG du COM a martelé qu’il ne reconnaîtrait que la Fédération qui a été élue et qui est encore au pouvoir pour terminer son mandat olympique. « Le COM est là pour protéger ce qui est légal », conclut-il. Par son mutisme et son silence, le MJS ne fait que créer le doute. Pour Nirisoa Dominique Rafalimalala, un pratiquant de karaté dans l’Alaotra Mangoro, le MJS, selon ses principes, devrait donner droit à la légalité. Actuellement, l’illégalité prétend contrôler la légalité. Ce qui est impossible et inadmissible. Heureusement que le défendeur du mouvement sportif, le défendeur de la charte olympique est présent.
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