Le président de la République a tiré à boulets rouges sur ses adversaires. À Ambalavao, le chef de l’État a rappelé qu’il a cinq ans pour concrétiser ses engagements de campagne. Cinglante. Andry Rajoelina, président de la République, a riposté avec véhémence aux assauts de ses détracteurs. Pour son dernier jour dans la région Matsiatra Ambony, samedi, le locataire d’Iavoloha a répliqué aux critiques sur la concrétisation de ses engagements de campagne, dans une allocution prononcée à Ambalavao. « Je ne renierais jamais mes engagements. J’ai un mandat de cinq ans pour diriger le pays. Les détracteurs ne cesseront pas de vociférer. Nous allons les faire taire en leur démontrant le contraire. À ceux qui disent que nous ne sommes pas à la hauteur, laissez-nous travailler et vous verrez », a décoché le chef de l’État, en ajoutant, « je le réitère que tout ce qui n’a pas été fait dans tout Madagacsar, durant les cinquante-neuf dernières années, je le ferais en peu de temps ». À entendre son discours de samedi, le président de la République veut, visiblement, rappeler qu’il dispose d’un mandat entier pour concrétiser les engagements qu’il a énoncés durant sa campagne électorale. L’administration Rajoelina est en effet, bousculée par un tsunami d’insatisfaction de la part d’une partie de l’opinion publique. Travail bien fait L’inflation, le retard que semble prendre la mise en marche des projets de développement, ou encore, les problèmes d’approvisionnement en eau et électricité donnent des munitions aux salves de critiques. La localisation du projet phare de la « vision d’émergence », du chef de l’État qu’est la nouvelle ville Tanamasoandro, est contestée. La dernière grande décision prise en conseil des ministres, mercredi, portant sur la nomination des gouverneurs a été le principal sujet de débat ses derniers jours, du fait de la distance de l’acte avec les termes de la Constitution concernant l’Exécutif des régions. Outre les cérémonies inaugurales et les remises de don et de matériaux pour appuyer les secteurs de développements locaux, Andry Rajoelina a, semble-t-il, choisi de répliquer aux critiques dans ses prises de parole dans la région Matsiatra Ambony. « La voie n’est pas aisée, mais à force de travail, avec la foi, l’amour pour son prochain et pour le pays nous arriverons jusqu’au bout, nous attendrons notre but », a-t-il lancé à Ambalavao. À Fianarantsoa, vendredi, le chef de l’État a défendu la décision du conseil des ministres, face au débat sur la conformité ou non à la Constitution, de la nomination des gouverneurs. Il a réitéré ses explications sur l’opportunité de mettre en place les gouvernorats des régions, à Ambalavao. Le conseil du gouvernorat qui se tiendra une fois tous les quarante-cinq jours a été, systématiquement, souligné par le président Rajoelina. « Les réunions avec les gouverneurs serviront à définir les projets et les urgences dans tout le pays afin qu’aucune localité ne soit laissée pour compte », a affirmé le locataire d’Iavoloha. Face aux habitants d’Ambalavao, le président de la République a, également, réitéré ce qu’il attend des membres du gouvernement. « Je suis ici, accompagné de plusieurs ministres dont la mission est de concrétiser tous les engagements faits, pour mener à bien les projets et bien faire leur travail », a soutenu le chef de l’État. Dans le challenge que s’est fixé le locataire d’Iavoloha de relever le pays et le placer sur orbite de l’émergence en cinq ans, autant les ministres que les gouverneurs ont une obligation de résultat. Outre les attaques des adversaires politiques, la grogne perceptible au niveau de l’opinion publique pourrait traduire son impatience. Face aux engagements présidentiels, une obligation de résultat rapide et durable s’impose aux responsables étatiques. La tournée présidentielle dans la région Matsiatra Ambony a été clôturée à Ambalavao, samedi. Une visite durant laquelle Andry Rajoelina a remis soixante-quatorze tonnes d’engrais et cent motoculteurs à quatre-cent familles d’agriculteurs dans le but de booster la production agricole locale. L’objectif annoncé pour la prochaine saisine est de parvenir à cinq tonnes de production rizicole par hectare. La construction d’un nouveau Collège d’enseignement général (CEG), sur les fonds du gouvernorat du Matsiatra Ambony a, également été annoncée. Avant de se rendre à Ambalavao, le chef de l’État a visité les locaux du groupe Le Relais. Un concept d’entreprise à vocation sociale et solidaire qui comprend, notamment, l’usine automobile Karenjy. Le but étant la réinsertion sociale des personnes les plus vulnérables par le travail.
Le président de la République a tiré à boulets rouges sur ses adversaires. À Ambalavao, le chef de l’État a rappelé qu’il a cinq ans pour concrétiser ses engagements de campagne. Cinglante. Andry Rajoelina, président de la République, a riposté avec véhémence aux assauts de ses détracteurs. Pour son dernier jour dans la région Matsiatra Ambony, samedi, le locataire d’Iavoloha a répliqué aux critiques sur la concrétisation de ses engagements de campagne, dans une allocution prononcée à Ambalavao. « Je ne renierais jamais mes engagements. J’ai un mandat de cinq ans pour diriger le pays. Les détracteurs ne cesseront pas de vociférer. Nous allons les faire taire en leur démontrant le contraire. À ceux qui disent que nous ne sommes pas à la hauteur, laissez-nous travailler et vous verrez », a décoché le chef de l’État, en ajoutant, « je le réitère que tout ce qui n’a pas été fait dans tout Madagacsar, durant les cinquante-neuf dernières années, je le ferais en peu de temps ». À entendre son discours de samedi, le président de la République veut, visiblement, rappeler qu’il dispose d’un mandat entier pour concrétiser les engagements qu’il a énoncés durant sa campagne électorale. L’administration Rajoelina est en effet, bousculée par un tsunami d’insatisfaction de la part d’une partie de l’opinion publique. Travail bien fait L’inflation, le retard que semble prendre la mise en marche des projets de développement, ou encore, les problèmes d’approvisionnement en eau et électricité donnent des munitions aux salves de critiques. La localisation du projet phare de la « vision d’émergence », du chef de l’État qu’est la nouvelle ville Tanamasoandro, est contestée. La dernière grande décision prise en conseil des ministres, mercredi, portant sur la nomination des gouverneurs a été le principal sujet de débat ses derniers jours, du fait de la distance de l’acte avec les termes de la Constitution concernant l’Exécutif des régions. Outre les cérémonies inaugurales et les remises de don et de matériaux pour appuyer les secteurs de développements locaux, Andry Rajoelina a, semble-t-il, choisi de répliquer aux critiques dans ses prises de parole dans la région Matsiatra Ambony. « La voie n’est pas aisée, mais à force de travail, avec la foi, l’amour pour son prochain et pour le pays nous arriverons jusqu’au bout, nous attendrons notre but », a-t-il lancé à Ambalavao. À Fianarantsoa, vendredi, le chef de l’État a défendu la décision du conseil des ministres, face au débat sur la conformité ou non à la Constitution, de la nomination des gouverneurs. Il a réitéré ses explications sur l’opportunité de mettre en place les gouvernorats des régions, à Ambalavao. Le conseil du gouvernorat qui se tiendra une fois tous les quarante-cinq jours a été, systématiquement, souligné par le président Rajoelina. « Les réunions avec les gouverneurs serviront à définir les projets et les urgences dans tout le pays afin qu’aucune localité ne soit laissée pour compte », a affirmé le locataire d’Iavoloha. Face aux habitants d’Ambalavao, le président de la République a, également, réitéré ce qu’il attend des membres du gouvernement. « Je suis ici, accompagné de plusieurs ministres dont la mission est de concrétiser tous les engagements faits, pour mener à bien les projets et bien faire leur travail », a soutenu le chef de l’État. Dans le challenge que s’est fixé le locataire d’Iavoloha de relever le pays et le placer sur orbite de l’émergence en cinq ans, autant les ministres que les gouverneurs ont une obligation de résultat. Outre les attaques des adversaires politiques, la grogne perceptible au niveau de l’opinion publique pourrait traduire son impatience. Face aux engagements présidentiels, une obligation de résultat rapide et durable s’impose aux responsables étatiques. La tournée présidentielle dans la région Matsiatra Ambony a été clôturée à Ambalavao, samedi. Une visite durant laquelle Andry Rajoelina a remis soixante-quatorze tonnes d’engrais et cent motoculteurs à quatre-cent familles d’agriculteurs dans le but de booster la production agricole locale. L’objectif annoncé pour la prochaine saisine est de parvenir à cinq tonnes de production rizicole par hectare. La construction d’un nouveau Collège d’enseignement général (CEG), sur les fonds du gouvernorat du Matsiatra Ambony a, également été annoncée. Avant de se rendre à Ambalavao, le chef de l’État a visité les locaux du groupe Le Relais. Un concept d’entreprise à vocation sociale et solidaire qui comprend, notamment, l’usine automobile Karenjy. Le but étant la réinsertion sociale des personnes les plus vulnérables par le travail.