![]() |
Des contributions à hauteur de 212 millions de dollars ont été ratifiées par le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) à titre de capitalisation, lors de l’assemblée générale de ses membres, au Canada, la semaine passée. Le fonds est en effet conçu pour mobiliser et accélérer les investissements dans la conservation et la durabilité des espèces sauvages et des écosystèmes, dont la santé est menacée par les incendies, les inondations, les conditions météorologiques extrêmes et l'activité humaine, y compris l'étalement urbain. Madagascar, faisant partie des trente pays à méga biodiversité, est en bonne position pour bénéficier de ce fonds, selon les critères. En effet, jusqu’à 20 % de ces ressources soutiendront des initiatives dirigées par les communautés locales visant à protéger et à conserver la biodiversité. Il accordera également la priorité au soutien aux petits États insulaires en développement et aux pays les moins avancés, qui recevront plus d'un tiers des ressources du fonds. Sachant qu’à Madagascar, les actions de conservation sont menées par les organisations d'experts avec les communautés locales, pour protéger les écosystèmes stratégiques et préserver les moyens de subsistance et le capital naturel. « La création de ce fonds et son engagement à soutenir les peuples autochtones et les communautés locales constituent une reconnaissance importante et claire du rôle fondamental qu'ils ont joué pendant des générations, dans la protection de la biodiversité », a déclaré Lucy Mulenkei, co-présidente du forum international des peuples autochtones sur la biodiversité.