La malnutrition chronique dans le Sud pourrait augmenter durant la période de soudure. L’USAID apporte son appui à travers huit-mille tonnes d’aides alimentaires. Madagascar fait face à la crise sanitaire. Elle mène en même temps, une guerre contre la faim et la sécheresse dans le Sud. Guerre qui est loin d’être gagnée. Au contraire, la situation de crise alimentaire risque d’amplifier. Selon le communiqué transmis par l’Ambassade des États Unis à Madagascar, la période de soudure pourrait être difficile à partir du mois de novembre. Près de cent-mille enfants dans six districts sont exposés à une malnutrition chronique dans le Sud. Dix-neuf-mille d’entre eux seraient gravement touchés. Avec l’absence de précipitations dans le Sud, qui n’est pas un fait nouveau, 2014 a été une année rude. En 2019, une nette amélioration a été constatée, lit-on dans le communiqué. Cette année, la faible précipitation a eu une lourde conséquence sur la culture des céréales et des légumineuses. Le rendement est tellement faible dans certaines parties que la population a été contrainte de récolter les tubercules avant qu’elles n’atteignent la pleine maturité. Nazisy, une adolescente de 17 ans habitant du district d’Ambovombe en a fait l’expérience. « Avant nous mangions des fruits de cactus ou des tubercules sauvages pour survivre », témoigne-t-elle. En outre, le bouleversement économique, conséquence de la crise sanitaire ne permet pas à certaines familles en ville d’envoyer de l’argent pour aider les leurs à la campagne. Cinq régions appuyées Pour remédier à cette situation, l’Agence américaine pour le développement, USAID, dote l’île de huit-mille tonnes d’aides alimentaires d’une valeur de huit millions de dollars. Elle appuiera ainsi près de trois-cent-cinquante-mille personnes, dont vingt-mille-cinq-cent femmes enceintes et femmes allaitantes. Expédié dans le pays depuis le mois de janvier, le lot sera distribué par le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Les dons sont composés de sorgho, de riz enrichi ou encore de pois cassés jaunes, de maïs enrichi avec des vitamines et des minéraux. Ces dons seront destinés à cinq régions de la partie Sud et Sud-est, entre autres, les régions d’Anosy, d’Androy, Atsimo-Andrefana, AtsimoAtsinanana et Vatovavy Fitovinany. Les catastrophes naturelles récurrentes, telles que la sècheresse ou encore les cyclones sont fréquents dans ces zones. La malnutrition chronique et l’insécurité alimentaire y règnent.
La malnutrition chronique dans le Sud pourrait augmenter durant la période de soudure. L’USAID apporte son appui à travers huit-mille tonnes d’aides alimentaires. Madagascar fait face à la crise sanitaire. Elle mène en même temps, une guerre contre la faim et la sécheresse dans le Sud. Guerre qui est loin d’être gagnée. Au contraire, la situation de crise alimentaire risque d’amplifier. Selon le communiqué transmis par l’Ambassade des États Unis à Madagascar, la période de soudure pourrait être difficile à partir du mois de novembre. Près de cent-mille enfants dans six districts sont exposés à une malnutrition chronique dans le Sud. Dix-neuf-mille d’entre eux seraient gravement touchés. Avec l’absence de précipitations dans le Sud, qui n’est pas un fait nouveau, 2014 a été une année rude. En 2019, une nette amélioration a été constatée, lit-on dans le communiqué. Cette année, la faible précipitation a eu une lourde conséquence sur la culture des céréales et des légumineuses. Le rendement est tellement faible dans certaines parties que la population a été contrainte de récolter les tubercules avant qu’elles n’atteignent la pleine maturité. Nazisy, une adolescente de 17 ans habitant du district d’Ambovombe en a fait l’expérience. « Avant nous mangions des fruits de cactus ou des tubercules sauvages pour survivre », témoigne-t-elle. En outre, le bouleversement économique, conséquence de la crise sanitaire ne permet pas à certaines familles en ville d’envoyer de l’argent pour aider les leurs à la campagne. Cinq régions appuyées Pour remédier à cette situation, l’Agence américaine pour le développement, USAID, dote l’île de huit-mille tonnes d’aides alimentaires d’une valeur de huit millions de dollars. Elle appuiera ainsi près de trois-cent-cinquante-mille personnes, dont vingt-mille-cinq-cent femmes enceintes et femmes allaitantes. Expédié dans le pays depuis le mois de janvier, le lot sera distribué par le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Les dons sont composés de sorgho, de riz enrichi ou encore de pois cassés jaunes, de maïs enrichi avec des vitamines et des minéraux. Ces dons seront destinés à cinq régions de la partie Sud et Sud-est, entre autres, les régions d’Anosy, d’Androy, Atsimo-Andrefana, AtsimoAtsinanana et Vatovavy Fitovinany. Les catastrophes naturelles récurrentes, telles que la sècheresse ou encore les cyclones sont fréquents dans ces zones. La malnutrition chronique et l’insécurité alimentaire y règnent.