Trois heures et demie pour faire le trajet de 165 km entre Ambondromamy et Mahajanga. La RN 4 reliant Antananarivo à Mahajanga, notamment à partir de Maevatanàna, continue de se dégrader littéralement. Aujourd’hui, de gros trous parsèment l’asphalte. Les accotements ont disparu car les véhicules préfèrent glisser vers les côtés pour éviter les grandes cavités qui ralentissent leur vitesse. Les conducteurs doivent faire preuve d’une agilité certaine et d’habilité pour pouvoir zigzaguer entre les fissures, crevasses et fentes en tous genres. Malgré l’existence des deux stations de pesage à Ambondromamy et plus loin, à 3 km vers la capitale, l’on constate que la surcharge est l’une des causes de cette défection de l’infrastructure routière. En outre, les camions qui sortent de Mahajanga pour rejoindre le Nord de l’île, Antsiranana, notamment, ne sont pas tarés. Mais le plus spectaculaire est la destruction constante de la portion entre le Parc national de Madagascar à Ankafarantsika, en particulier près du village de Befotoana. L’état de ce tronçon continue de se détériorer. Les migrants qui sont arrivés depuis l’exode rural massif et sauvage dans cette aire protégée, ne sont pas étrangers à cette situation . Car s’ils ont déjà brûlé plus de 67 ha de forêts près du Parc national, leur exploitation de charbon de bois a provoqué un véritable désastre sur la nationale. Des glissements de terrain sur cette portion de voie ont ainsi empiré la détérioration de la nationale. Surtout en période de pluie quand les voitures et surtout les poids-lourds ne peuvent plus rouler sur cette masse de boue épaisse de plus de 65 cm de profondeur. Des taxis-brousse et des berlines ont déjà passé la nuit sur place, en attendant le secours de la direction régionale des Travaux publics et de l’Agence de transports terrestres.
Trois heures et demie pour faire le trajet de 165 km entre Ambondromamy et Mahajanga. La RN 4 reliant Antananarivo à Mahajanga, notamment à partir de Maevatanàna, continue de se dégrader littéralement. Aujourd’hui, de gros trous parsèment l’asphalte. Les accotements ont disparu car les véhicules préfèrent glisser vers les côtés pour éviter les grandes cavités qui ralentissent leur vitesse. Les conducteurs doivent faire preuve d’une agilité certaine et d’habilité pour pouvoir zigzaguer entre les fissures, crevasses et fentes en tous genres. Malgré l’existence des deux stations de pesage à Ambondromamy et plus loin, à 3 km vers la capitale, l’on constate que la surcharge est l’une des causes de cette défection de l’infrastructure routière. En outre, les camions qui sortent de Mahajanga pour rejoindre le Nord de l’île, Antsiranana, notamment, ne sont pas tarés. Mais le plus spectaculaire est la destruction constante de la portion entre le Parc national de Madagascar à Ankafarantsika, en particulier près du village de Befotoana. L’état de ce tronçon continue de se détériorer. Les migrants qui sont arrivés depuis l’exode rural massif et sauvage dans cette aire protégée, ne sont pas étrangers à cette situation . Car s’ils ont déjà brûlé plus de 67 ha de forêts près du Parc national, leur exploitation de charbon de bois a provoqué un véritable désastre sur la nationale. Des glissements de terrain sur cette portion de voie ont ainsi empiré la détérioration de la nationale. Surtout en période de pluie quand les voitures et surtout les poids-lourds ne peuvent plus rouler sur cette masse de boue épaisse de plus de 65 cm de profondeur. Des taxis-brousse et des berlines ont déjà passé la nuit sur place, en attendant le secours de la direction régionale des Travaux publics et de l’Agence de transports terrestres.