La CENI joue des pieds et des mains depuis le début du mois afin de mobiliser et de convaincre les citoyens de s’inscrire dans la liste électorale. Dans cette dernière ligne droite, Antananarivo est toujours à la traîne. Début du compte à rebours. Demain, 31 mai, à minuit, la refonte de la liste électorale sera définitivement clôturée. Depuis plusieurs jours, les ténors de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), sont sur le front pour mobiliser les citoyens à s’y inscrire. Selon la loi sur le régime général des élections et des référendums, l’inscription dans la liste électorale est la condition impérative pour bénéficier du titre d’électeur. Il faut être électeur pour pouvoir exercer le droit de vote. Certes, il s’agit d’un droit. Mais c’est un droit qui implique une responsabilité citoyenne. À la lecture des dispositions légales, ce droit ne s’acquiert donc pas automatiquement. Il faut faire un minimum d’effort. Prendre sur soi et s’inscrire dans la liste électorale. Dans son message à l’occasion de l'Ascension, la Conférence des évêques de Madagascar (CEM), a souligné que le vote est une preuve de patriotisme, ainsi que la participation aux efforts individuels et communs pour la patrie. Les évêques ont ainsi appelé les citoyens à prendre activement part au processus électoral. Ceci, par l’inscription dans la liste électorale, le vote et la vigilance lors du décompte des voix, ainsi qu’à la publication des résultats. “Ne cédons pas à la tentation de s’abstenir de voter en raison des failles des précédentes élections”, soulignent-ils. Depuis quelques années, les Malgaches affichent de façon ostentatoire leur engagement citoyen ou politique sur les réseaux sociaux. Les applaudissements ou les contestations des actes d’un tel ou d’un tel fusent à la moindre occasion. La meilleure traduction en acte concret de ce militantisme numérique reste encore le vote. Le vote en faveur du candidat qu'on soutient, ou en défaveur de celui qu’on ne veut pas voir au pouvoir. La première étape pour pouvoir voter est l’inscription dans la liste électorale. Pour ceux qui se plaisent à dénoncer à tout vent, notamment, ceux qui prédisent ou suspectent des fraudes électorales, une inscription dans la liste électorale pour participer au vote est la voie pour une action concrète, également. Les textes électoraux prévoient en effet des recours devant les juridictions compétentes afin de dénoncer des malversations électorales.
La CENI joue des pieds et des mains depuis le début du mois afin de mobiliser et de convaincre les citoyens de s’inscrire dans la liste électorale. Dans cette dernière ligne droite, Antananarivo est toujours à la traîne. Début du compte à rebours. Demain, 31 mai, à minuit, la refonte de la liste électorale sera définitivement clôturée. Depuis plusieurs jours, les ténors de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), sont sur le front pour mobiliser les citoyens à s’y inscrire. Selon la loi sur le régime général des élections et des référendums, l’inscription dans la liste électorale est la condition impérative pour bénéficier du titre d’électeur. Il faut être électeur pour pouvoir exercer le droit de vote. Certes, il s’agit d’un droit. Mais c’est un droit qui implique une responsabilité citoyenne. À la lecture des dispositions légales, ce droit ne s’acquiert donc pas automatiquement. Il faut faire un minimum d’effort. Prendre sur soi et s’inscrire dans la liste électorale. Dans son message à l’occasion de l'Ascension, la Conférence des évêques de Madagascar (CEM), a souligné que le vote est une preuve de patriotisme, ainsi que la participation aux efforts individuels et communs pour la patrie. Les évêques ont ainsi appelé les citoyens à prendre activement part au processus électoral. Ceci, par l’inscription dans la liste électorale, le vote et la vigilance lors du décompte des voix, ainsi qu’à la publication des résultats. “Ne cédons pas à la tentation de s’abstenir de voter en raison des failles des précédentes élections”, soulignent-ils. Depuis quelques années, les Malgaches affichent de façon ostentatoire leur engagement citoyen ou politique sur les réseaux sociaux. Les applaudissements ou les contestations des actes d’un tel ou d’un tel fusent à la moindre occasion. La meilleure traduction en acte concret de ce militantisme numérique reste encore le vote. Le vote en faveur du candidat qu'on soutient, ou en défaveur de celui qu’on ne veut pas voir au pouvoir. La première étape pour pouvoir voter est l’inscription dans la liste électorale. Pour ceux qui se plaisent à dénoncer à tout vent, notamment, ceux qui prédisent ou suspectent des fraudes électorales, une inscription dans la liste électorale pour participer au vote est la voie pour une action concrète, également. Les textes électoraux prévoient en effet des recours devant les juridictions compétentes afin de dénoncer des malversations électorales.