Politiques publiques - Madagascar manque de négociateurs


L'intelligence économique est caractéristique pour augmenter les gains à l'international. Les économistes accumulent des recommandations à cet égard. Madagascar ne dispose pas assez de négociateurs commerciaux et économiques. Raison pour laquelle nos gains escomptés sur le plan international ne sont pas optimaux et se traduisent même en perte sèche. Dans le cadre du jeudi du cercle de réflexion des économistes de Madagascar (Crem), les experts se sont focalisés sur les politiques publiques et la diplomatie, économique, hier à Antananinarenina. Ils ont analysé la cohérence de ces dernières avec le développement de Madagascar et ont sorti critiques et recommandations. « Nous avons une pénurie en termes de dispositif humain de négociation des affaires économiques et des partenariats à l'échelle internationale. » a souligné Ramilison Andriampeno, président du Crem. « On espère beaucoup de notre ouverture à l'international, pourtant nous n'avons pas de mesures fortes pour accompagner ces initiatives, et au final on accumule des pertes » poursuit-il. Selon la société civile économique, dans nos relations avec les bailleurs de fonds et partenaires techniques et financiers internationaux, l'État devra savoir orienter au maximum, à notre faveur, les conditionnalités pour le développement. « Dans les conflits d'intérêts avec les pays étrangers, comme le cas des îles éparses, ou dans le commerce international, nous devons être en mesure de négocier et d'optimiser nos gains. » estiment les économistes du Crem. Un travail énorme de concordance des objectifs s'avère alors nécessaire avant la prochaine conférence des bailleurs de fonds qui se tiendra vers le dernier trimestre. Sur ce, Richard Randria­mandrato, expert international en politiques publiques et en diplomatie économique, a avancé des recommandations. Il s'agit, entre autres, de mettre en place des institutions plus fortes, de créer des incitations pour encourager les comportements « acceptables », d'affecter suffisamment de ressources au contrôle et à l'audit des organismes publics, et de permettre au secteur privé de fonctionner dans un environnement équitable Nathan Raherivelo
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