Naufrage à Analalava - Quatre morts et deux disparus


Des vents violents qui se sont subitement abattus sur Doanibe ont causé le naufrage d’une embarcation. Quatre personnes ont péri et deux portées disparues. Naufrage d’une embarcation à Ana­lalava, dans la région Sofia. L’embarcation impliquée dans ce tragique accident maritime effectuait des liaisons commerciales entre Analalava et Befotaka-Nord. Le drame s’est produit lorsqu’elle a levé l’ancre au port d’Analalava pour entreprendre la traversée. C’était avant-hier en début de soirée à Doanibe. Le bilan fait état de quatre morts et deux disparus. Faite d’une coque en bois, cette embarcation est propulsée par un moteur hors-bord. Assurant la connexion entre les agglomérations du littoral Nord-Est ainsi que les marchandises de commerce. Elle les approvisionnait également en produits de première nécessité et autres. Tous les membres de l’équipage sont également des habitués du trajet dans cette zone côtière théâtre de cet accident maritime. D’ailleurs, le skipper et ses compagnons connaissaient très bien les points sensibles où la prudence est de rigueur pendant la traversée. Cependant le drame a bel et bien eu lieu. Il y a lieu de noter que les nombreuses allées et venues effectuées sur le littoral se sont déroulées sans problème pour les membres de l’équipage, pendant toutes les années qu’ils y ont opérés. Chacun pour soi Avant-hier, une embarcation a fait face à une terrible tempête en mer à Doanibe. Les conditions d’une traversée qui promettait de se dérouler en toute quiétude semblaient pourtant être réunies avant que l’embarcation ne s’appareille au quai le soir du l’accident. Une trentaine de minutes après qu’elle a pris le large, une forte rafale de vent s’est abattue, ayant eu raison du frêle monocoque. Après avoir chaviré, celle-ci a sombré dans les profondeurs marines. L’embarcation venait de quitter Analalava avec une quinzaine de personnes ainsi que des marchandises à son bord. Le tirant d’eau sur le flanc de la coque était normal et le poids de total de la cargaison embarquée ne dépassait pas la limite autorisée. D’après les témoignages des survivants, tout semblait correct et la structure ne présentait ni voie d’eau ni signe de fragilité. D’après leurs explications, un vent à décorner les bœufs qui s’est levé une fois au large est la cause du naufrage. Dans un sauve-qui-peut, près de la moitié des personnes piégées dans l’embarcation en détresse ont frôlé la mort. Ils se sont agrippés à des récipients ou des objets flottants qui leur ont fait office de bouées de sauvetage de fortune. Dans la panique, les naufragés n’ont pas eu le temps d’organiser l’évacuation de l’embarcation pour verser dans le chacun pour soi. Quatre corps ont déjà été repêchés et hier, deux personnes manquaient encore à l’appel. Les résultats de l’enquête de l’Agence Portuaire Maritime et Fluviale (APMF) sont attendus. Entre-temps, les recherches se poursuivent.  
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