Enseignement supérieur - Les revendications du Seces encore maintenues


Dans le document renfermant la résolution du conseil national du syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants, hier à l’université d’Antananarivo, le problème de la rentrée universitaire a été remis sur le tapis. Il est loin d’être uniforme pour les facultés au sein de l’Université. « Nous invitons le ministère de tutelle à se lancer dans un pourparler afin de clôturer l’année universitaire (…) », a précisé le communiqué du Seces, hier. Le problème de la rentrée universitaire a été lancé vu que plusieurs facultés ont subi une suspension de l’enseignement durant plusieurs mois. C’est le cas de l’École Supérieure Polytechnique d’Antananarivo (ESPA), où l’arrêt de l’enseignement a fait monter le ton chez les étudiants de cette école cette semaine. La manifestation estudiantine a viré à un affrontement avec les forces de l’ordre. Le Seces invite à ce qu’un nouveau pourparler soit engagé avec le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur. Dans cette optique, il ne compte pas céder à tous les points de ses revendications, c’est le cas pour la question du maintien en activité, le reclassement, et le paiement de l’indemnité d’investigation pour l’exercice 2016, 2018, ainsi que les trois décrets négociés depuis le 15 avril 2019. Ajouté à ces différents points de revendications, le Seces demande à ce que le statut des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants soit revu. Le statut des établissements de recherches, tels que le CNTMAD, L’INSCAE, IST est également concerné.
Plus récente Plus ancienne