TOAMASINA - Vague d’attaques contre des journalistes


Huit journalistes ont été victimes d’agressions et d’actes de banditisme à Toamasina. Les journalistes lancent un signal fort par rapport à l’insécurité. « Depuis le début de l’année 2022, huit journalistes de Toamasina sont victimes d’actes de banditisme. Un a été sciemment renversé par un véhicule tout-terrain, trois se sont faits détrousser, trois autres ont fait les frais de cambriolage et un dernier a été agressé à son lieu de travail », a lancé José Aimé Sabotsy, membre de l’association des journalistes à Toamasina lors d’une sortie médiatique tenue hier dans la capitale de Betsimisaraka. En parallèle, l’association a sorti un communiqué. Les journalistes de Toamasina dénoncent une recrudescence de l’insécurité qui saisit la ville. Ce ne seraient pas seulement les journalistes qui sont pris en tenaille par ce phénomène troublant mais c’est avant tout la population dans son ensemble. Devant ces faits, l’association crève l’abcès sur une indifférence collective, laissant dans l’oubli les valeurs ancestrales à l’instar de la solidarité. Fêtes Dans sa déclaration, José Aimé Sabotsy a mis en avant que personne ne se soucie plus de son prochain. Des actes de banditisme sont souvent commis au nez et à la barbe des citoyens mais personne ne réagit. En lançant un appel à la prise de conscience collective pour que tout un chacun se rejoigne sur un même front afin de faire face aux vagues d’insécurité qui sévissent, les journalistes de Toamasina saisissent la balle au bond pour interpeller les autorités locales, dont les forces de défense et de sécurité ainsi que la justice. Une amélioration de la situation est vivement souhaitée pour que les habitants se sentent en sécurité et retrouvent la sérénité. Sur cette même lancée, les journalistes de la capitale de Betsimisaraka ont au passage alerté les autorités à différents niveaux afin de prendre les mesures qui s’imposent pour resserrer la vis afin de parer le pullulement des actes de banditisme qui ont tendance à se multiplier à chaque approche des fêtes de fin d’année. « Des mesures supplémentaires sont souhaitées pour que la population puisse passer les fêtes en toute tranquillité », confie José Aimé Sabotsy. Quatorze journalistes ont signé le communiqué publié hier.  
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