Le Marais Masay est en chantier depuis hier puisque des travaux de curage ont été menés afin de prévenir la période cyclonique dans la capitale.
La ville des Mille se prépare à la période cyclonique, des travaux de curage du Canal GR et du Marais Masay et des stations de pompage ont été lancés hier. « Au vu de la situation passée sur les inondations et ce, lors de la précédente période de pluies, nous ne restons plus simplement sur le nettoyage des canaux mais entamons des travaux de curage à partir de ce jour (ndlr : hier). Nous avons commencés par le curage du canal GR de 14 km de longueur depuis Ankadimbahoaka jusqu’à Soavimasoandro.
On devrait faire le curage de ce canal après quelques nettoyages engagés sur cette partie. Pour le Marais Masay, près de la moitié, » signale Holder Ramaholimasy, ministre de l’Aménagement et des services fonciers. Les travaux de curage entrepris dans le Marais Masay sont cruciaux. Le Marais Masay étant une zone tampon. Selon les explications, le canal mesure à peu près 1,5 km. Les eaux usées venant de la partie Est, Nord-Est ainsi que Besarety, Mahavoky, Andravoahangy, Ankerana, Ambatobe, Nanisana vont dans le canal d’Andriantany puis se déversent dans le Marais.
Efforts
Le constat en ce qui le concerne est désolant. Outre les boues, des tonnes de déchets plastiques flottent sur une partie du Marais. Les travaux risquent d’être grands sur cette partie. Près de 3 000 m3 de boues seront enlevés afin d’éviter une éventuelle inondation notamment en période cyclonique. Près de soixante-dix mille personnes bénéficient des travaux dans les fokontany concernés.
Cinq cents personnes sont engagées dans le cadre de ces travaux. Antananarivo s’étouffe et les canaux d’évacuation sont particulièrement obstrués par des déchets. « À mon avis, un aménagement devait être organisé pour anticiper l’augmentation de la population en milieu urbain, il y quarante ans passés. Des terrains devaient être remblayés depuis Ampefiloha Ambodirano vers Anosipatrana, Anosibe, Tanjombato et Masay. Actuellement, les infrastructures n’arrivent plus à suivre l’augmentation de la population à un rythme effréné », regrette le ministre.
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