Caisse Nationale de Prévoyance Sociale : Mamy Rakotondraibe compte apporter un nouveau souffle


Une Cnaps compétente et protectrice. C’est ce que Mamy Rakotondraibe, nommé par le Conseil de ministres de 20 novembre à la tête de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnaps), espère pour cette entreprise dans les années à venir. La cérémonie de passation de service entre lui et Joslina Tsaboto, directeur par intérim s’est tenue hier au siège à Ampefiloha. Sa vision consiste en une Cnaps compétente et capable d’être la main protectrice de toutes les familles malgaches. « Nous avons besoin d’une Cnaps comme une main qui protègera et aidera la communauté. La refonte de la loi sur la protection et son application a été trop longue. D’où la réalité qui se manifeste actuellement est tout à fait le contraire. D’une part, des entreprises développées s’affilient dans des entreprises de protection sociale beaucoup plus évolués afin de maintenir et promouvoir leurs employés et générer plus de bénéfices. D’autre part, des entreprises ne veulent pas s’affilier tout simplement, car la loi ne leur permet pas ou ils ne voient pas les avantages, ni la main pour les protéger. C’est la raison pour laquelle le nombre des affiliés à la Cnaps est en dessous de 10% à présent », a-t-il souligné dans son discours. Ce nouveau directeur général n’a, pourtant pas, énuméré tous ces programmes, mais rassure qu’il existe plusieurs manières de résoudre ces problèmes. Avec optimisme, il poursuit que si un tiers des travaux est effectué, le nombre des affiliés augmentera déjà dans trois à quatre ans. Il attire l’équipe de la Cnaps à avoir une mentalité prônant l’utilisation des compétences afin de pouvoir résoudre les problèmes de la population et générer de l’intérêt pour la communauté. « Pour réussir, il faut trois choses. Le premier point concerne les conditions de l’emploi sur le lieu de travail, les outils, le budget et les différentes appréciations, le respect. Le deuxième point met l’accent sur le développement des compétences selon le travail à faire, pour que tout le monde soit professionnel dans son travail. Le troisième point concerne particulièrement la protection sociale qui est souvent oubliée», explique-t-il. Sa prise de service se marquera également par la 21e de la conférence inter- africaine de la prévoyance sociale au mois de décembre.
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