Postes - Des nouveaux timbres en l’honneur des lémuriens de Madagascar


L’émission des nouveaux timbres à l’effigie du Profes­seur Jonah Ratsimbazafy, primatologue et des cinq espèces de lémuriens, s’est déroulée à l'hôtel Carlton hier. Les lémuriens, des primates emblématiques du pays, figurent dans ces nouveaux timbres ainsi que le Professeur Jonah Ratsimba­zafy, qui est le premier primatologue à figurer sur un timbre de son vivant. Le Professeur est connu pour son abnégation pour la préservation de ces espèces emblématiques du pays. Il a consacré sa vie à la recherche et à la conservation des lémuriens. Il es t connu comme l’ambassadeur de la protection des lémuriens et de leur habitat. Les timbres seront disponibles auprès des agences de Poste de toute la Grande île. Chaque année, la Poste émet de nouveaux timbres. Il y a cinq ans , des timbres en l’honneur de Nelson Mandela ont été émis. « C’est « une déclaration de naissance » que nous effectuons en marge de cette journée. L’émission du premier jour est une étape très importante en ce qui concerne les timbres. Elle participera à la protection de ces espèces emblématiques de la Grande île », indique Richard Ranari­son, directeur général de la Poste. Préservation Parmi ces cinq espèces qui vont être visibles sur les timbres figure le Microcebus Jonahi, une espèce découverte par le Professeur lui même et classée en danger par l’UICN. Le lémurien a été baptisé du nom du professeur Ratsimbazafy qui l’a découvert dans la partie Nord-Est de Madagascar dans le parc Mananara Nord. Cette espèce pèse environ 60 g et elle est de couleur brune, rougeâtre. Les timbres valorisent les ressources naturelles ainsi que le nombre d’acteurs ayant participé à la sauvegarde de ces richesses. Le Microcèbe de Madame Berthe ou Microcebus Berthae y figure également. Le lémurien est particulier de par sa taille puisqu’il est le plus petit lémurien du monde. Il est localisé dans la forêt de Kirindy, réserve spéciale d’Andranomena. « En ce jour, nous méritons de nous réjouir. mais il ne faut pas oublier que la lutte continue. (…) », a indiqué le Professeur Ratsimba­zafy, lors de son discours.
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