Du changement. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a développé une nouvelle base de données destinées à accueillir les listes électorales. Dénommé Oracle 11G, ce système de gestion des bases de données est annoncé comme « robuste, fiable, sécurisé et à même de traiter des données électorales volumineuses ». Le système Oracle 11G est principalement prévu pour accueillir les fichiers électoraux devant contenir l'inscription d'au moins dix millions de votants. Selon les explications de Aina Rakotovao, directeur du département informatique de la CENI, « il faut souligner que c'est un système malgache développé par des Malgaches. Il appartient aussi à la CENI ». Le précédent logiciel et le système de gestion des données électorales, nommé SIGEM, appartiendrait au ministère de l'Intérieur. Ateliers de formation Le lancement d'Oracle 11G serait alors une manière d'affirmer l'indépendance de la CENI dans sa mission électorale. « (…) traiter plus efficacement les données électorales, et ainsi renforcer la crédibilité du fichier électoral et accroître la confiance des acteurs politiques, surtout des électeurs au processus électoral » sont les résultats attendus avec l'utilisation de ce nouveau système. Ce qui impliquerait que les critiques sur la fiabilité du logiciel SIGEM, lors du processus électoral de fin de Transition, pourraient être fondées. L'existence de plusieurs milliers de doublons dans la liste électorale avait fortement entamé la crédibilité des votes. Des failles que la Commission électorale transitoire (CENI-T) avait peiné à rectifier. Cela s'expliquerait par le fait que SIGEM posait des difficultés de maintenance. Pour assurer une maîtrise d'Oracle 11G, une série d'ateliers de formation sera organisée par le CENI, en collaboration avec le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), dans les six provinces. Le premier, pour la province d'Antananarivo, a débuté, hier, à l'hôtel Ibis, Ankorondrano. Garry Fabrice Ranaivoson
Du changement. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a développé une nouvelle base de données destinées à accueillir les listes électorales. Dénommé Oracle 11G, ce système de gestion des bases de données est annoncé comme « robuste, fiable, sécurisé et à même de traiter des données électorales volumineuses ». Le système Oracle 11G est principalement prévu pour accueillir les fichiers électoraux devant contenir l'inscription d'au moins dix millions de votants. Selon les explications de Aina Rakotovao, directeur du département informatique de la CENI, « il faut souligner que c'est un système malgache développé par des Malgaches. Il appartient aussi à la CENI ». Le précédent logiciel et le système de gestion des données électorales, nommé SIGEM, appartiendrait au ministère de l'Intérieur. Ateliers de formation Le lancement d'Oracle 11G serait alors une manière d'affirmer l'indépendance de la CENI dans sa mission électorale. « (…) traiter plus efficacement les données électorales, et ainsi renforcer la crédibilité du fichier électoral et accroître la confiance des acteurs politiques, surtout des électeurs au processus électoral » sont les résultats attendus avec l'utilisation de ce nouveau système. Ce qui impliquerait que les critiques sur la fiabilité du logiciel SIGEM, lors du processus électoral de fin de Transition, pourraient être fondées. L'existence de plusieurs milliers de doublons dans la liste électorale avait fortement entamé la crédibilité des votes. Des failles que la Commission électorale transitoire (CENI-T) avait peiné à rectifier. Cela s'expliquerait par le fait que SIGEM posait des difficultés de maintenance. Pour assurer une maîtrise d'Oracle 11G, une série d'ateliers de formation sera organisée par le CENI, en collaboration avec le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), dans les six provinces. Le premier, pour la province d'Antananarivo, a débuté, hier, à l'hôtel Ibis, Ankorondrano. Garry Fabrice Ranaivoson