Evasion massive à Farafangana - Les défenseurs des droits humains haussent le ton


Les réactions s'enchaînent après la mutinerie dans la prison de Farafangana. Autorités et membres de la société civile oeuvrant dans la protection des droits des prisonniers s'expriment sur l'affaire. Dans une déclaration, des défenseurs des droits humains à Farafangana dont l'ONG Fiantso, l'aumônerie catholique des prisons et la plateforme de la société civile dans le district ont uni leurs voix et « condamnent la suppression des vies ». D'après la déclaration des acteurs, « il y a eu un déséquilibre dans la fusillade continue qui est survenue pendant la poursuite des prisonniers en fuite ». Les opinions divergent sur cette opération effectuée par les éléments des forces de l'ordre, une fois que les détenus ont réussi à sortir de l'enceinte de la prison. Le ministre de la Justice Johnny Richard Andriamahefarivo a soutenu lors d'une rencontre avec la presse à Faravohitra, jeudi, qu'« aucun ordre de tirer n'a été donné aux forces sur place. Elles n'ont fait que maitriser la situation face au débordement ». L'enquête est en cours sur cette affaire d'évasion massive survenue à Farafan­gana. La société civile exige à ce que « les autorités concernées fournissent davantage d’ explications et prennent des mesures face à la négligence et à ce recours à la force disproportionné », transcrit la déclaration.
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