Andramasina - Quiproquo sur des restes mortels


Journée particulière samedi matin à Andramasina. La police et un médecin étaient venus pour vérifier si les restes de la dépouille mortelle d'un membre d'une famille, décédé il y a longtemps, se trouvaient bel et bien dans le caveau familial. Un membre de cette même famille, détenteur des clefs du caveau, était accusé d'avoir volé les restes mortels d'un parent, et ce, à la suite d'un enterrement en juin. Traduit devant la justice, cet homme a toujours clamé son innocence sans jamais pouvoir le prouver. Par ailleurs, ni la justice, ni la police n'a  trouvé non plus de preuve matérielle tangible de sa culpabilité. Si les faits étaient prouvés, le prévenu aurait écopé d'une peine de travaux forcés à perpétuité. La seule option pour confirmer ou infirmer l'accusation était donc de rouvrir le caveau familial en présence de la police, de la gendarmerie locale et d'un médecin. Les deux parties en conflit étaient d'accord sur cette proposition. À l'issue de l’inspection du caveau, les plaignants ont reconnu les restes de leur parent sans avoir eu recours au service du médecin. Ils ont pu le recouvrir d’un linceul dans la pure tradition malgache, avec l’autorisation de la mairie d'Andramasina. Ainsi s'est terminée cette affaire qui constitue une première dans les annales judiciaires.
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