La hausse du tarif de la Jirama est un autre facteur qui réduit la compétitivité des entreprises malgaches. Les entrepreneurs sont impuissants face à la décision prise par les autorités pour une nouvelle augmentation tarifaire de 5 % de la Jirama, bien que cela avait été envisagé par ces derniers. Conscients du besoin de redresser la société Jirama « ces entrepreneurs ont toujours été convaincus que l'augmentation tarifaire était indispensable afin d'avoir une fourniture régulière, accessible et disponible, en électricité de cette société qui est actuellement en pleine difficulté », comme l'a expliqué Joséphine Soanorondriaka Andriamamonjiarison, présidente du groupement des entreprises de Madagascar (Gem). Ce qui désole par contre plusieurs entrepreneurs, c'est le fait qu'il a fallu attendre la pression du Fonds monétaire international pour que l'État prenne cette décision. « L'augmentation tarifaire aurait dû se faire progressivement. Après une augmentation brusque de 15% et d'une nouvelle augmentation soudaine de 5%, la grogne des entreprises s'explique », selon toujours Joséphine Soanorondriaka Andriamamonjiarison. Mesure exigée Car le contexte actuel ne permet pas aux entreprises de se créer d'autres dépenses. Ce problème affecte, entre autres, la compétitivité des entreprises « car l'électricité en est un facteur clé », poursuit-elle. Nous entrons prochainement dans la période d'étiage et le délestage quotidien est déjà prévisible. Non seulement les petites et moyennes entreprises ne pourront plus fonctionner correctement ; au demeurant; c’est toute la confiance liée à l’investissement extérieur qui est aussi affectée. Notons que l'augmentation tarifaire de la Jirama figure parmi les mesures attendues par le Fonds monétaire International (FMI) avant le possible premier décaissement de la Facilité élargie de crédit (FEC). Le redressement de la trésorerie de la Jirama pour alléger les charges subventionnelles allouées par l’État, étant une des conditionnalités imposées par cette institution mondiale. Rado Andriamampandry
La hausse du tarif de la Jirama est un autre facteur qui réduit la compétitivité des entreprises malgaches. Les entrepreneurs sont impuissants face à la décision prise par les autorités pour une nouvelle augmentation tarifaire de 5 % de la Jirama, bien que cela avait été envisagé par ces derniers. Conscients du besoin de redresser la société Jirama « ces entrepreneurs ont toujours été convaincus que l'augmentation tarifaire était indispensable afin d'avoir une fourniture régulière, accessible et disponible, en électricité de cette société qui est actuellement en pleine difficulté », comme l'a expliqué Joséphine Soanorondriaka Andriamamonjiarison, présidente du groupement des entreprises de Madagascar (Gem). Ce qui désole par contre plusieurs entrepreneurs, c'est le fait qu'il a fallu attendre la pression du Fonds monétaire international pour que l'État prenne cette décision. « L'augmentation tarifaire aurait dû se faire progressivement. Après une augmentation brusque de 15% et d'une nouvelle augmentation soudaine de 5%, la grogne des entreprises s'explique », selon toujours Joséphine Soanorondriaka Andriamamonjiarison. Mesure exigée Car le contexte actuel ne permet pas aux entreprises de se créer d'autres dépenses. Ce problème affecte, entre autres, la compétitivité des entreprises « car l'électricité en est un facteur clé », poursuit-elle. Nous entrons prochainement dans la période d'étiage et le délestage quotidien est déjà prévisible. Non seulement les petites et moyennes entreprises ne pourront plus fonctionner correctement ; au demeurant; c’est toute la confiance liée à l’investissement extérieur qui est aussi affectée. Notons que l'augmentation tarifaire de la Jirama figure parmi les mesures attendues par le Fonds monétaire International (FMI) avant le possible premier décaissement de la Facilité élargie de crédit (FEC). Le redressement de la trésorerie de la Jirama pour alléger les charges subventionnelles allouées par l’État, étant une des conditionnalités imposées par cette institution mondiale. Rado Andriamampandry