Education - La rentrée scolaire avancée


Le prochain calendrier scolaire a été établi en fonction de l’épidémie de coronavirus et d’autres aléas. Il va durer dix mois. Les grandes vacances seront écourtées. Les élèves reprennent le chemin de l’école, dès le 1er septembre. La rentrée scolaire a été avancée d’un mois et demi pour l’année scolaire 2021-2022. Elle va durer dix mois. Les élèves ne partiront en vacances que le 25 juin 2022. « L’épidémie de coronavirus et d’autres aléas, comme la saison cyclonique, ont été pris en compte, dans l’établissement du prochain calendrier scolaire. Nous prévoyons une autre vague de l’épidémie en 2022, donc une éventuelle suspension des cours est aussi prévue. Nous gagnons du temps, en commençant l’année scolaire plus tôt », explique le directeur général de la Pédagogie du ministère de l’Éducation nationale, Andriamiakatsilavo Raoniherijaona, hier. La prochaine année scolaire est divisée en cinq périodes. La première période commence le 1er septembre et se termine le 29 octobre, le premier mois sera focalisé sur le rattrapage des cours inachevés durant l’année scolaire 2020-2021, suite aux suspensions des cours, à cause de l’épidémie de coronavirus. S’ensuit une pause d’une semaine, pendant la Toussaint. La seconde période a lieu du 8 novembre au 7 décembre. La troisième période s’étale du 5 janvier au 25 février. Cinq bimestres Les élèves bénéficient d’une pause d’une semaine, après les journées des écoles, fin février 2022. « C’est nécessaire, étant donné que les cours sont souvent suspendus entre janvier, février, mars à cause de la montée des eaux, provoquée par la saison pluvieuse », ajoute Andriamia­katsilavo Raoniherijaona. Les élèves vont retourner sur les bancs de l’école, le 7 mars, et partent en vacances de Pâques pendant deux semaines. La dernière période se tient du 25 avril au 24 juin. « Diviser l’année scolaire en cinq bimestres faciliterait l’évaluation des élèves », enchaîne la source. Plusieurs aléas ont entravé l’enseignement, ces dernières années. Cela a commencé avec l’épidémie de peste, en 2017. Puis il y a eu la grève des enseignants, en 2018. Et l’épidémie de coronavirus a perturbé l’enseignement, en deux années scolaires successives, en 2020 et en 2021. « Cela a un impact sur le niveau des élèves. Les programmes scolaires n’ont pas été achevés. Les élèves montent en classe supérieure, avec très peu de bagages. Ce prolongement de l’année scolaire devrait améliorer les choses », avance Célin Rakoto­malala, enseignant. Ces lacunes seront-elles comblées?
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