Maurice pourrait toujours bénéficier d’un accès commercial préférentiel sur le marché britannique. «Ne dramatisons pas la problématique du Brexit. Le retrait de la Grande-Bretagne de l’Union européenne n’est pas la fin du monde pour Maurice, même si cette posture exerce des pressions sur les échanges commerciaux avec les Britanniques pour ses partenaires. Mais n’allons pas vite en besogne pour dire que le Royaume-Uni va sombrer dans la récession et que Maurice va perdre en conséquence quelques points de croissance», lâche un économiste qui a souhaité garder l’anonymat. Une analyse que partage l’ancien diplomate de carrière Satiawon Gunessee, qui a longtemps servi comme ambassadeur à Bruxelles. «Il faut relativiser et prôner la mesure dans les propos. Tout n’est pas perdu pour Maurice, à condition qu’on sache négocier avec la Grande-Bretagne en s’appuyant notamment sur notre spécificité, soit notre adhésion au sein du bloc ACP mais aussi comme pays membre du Commonwealth», explique-t-il. Et d’ajouter que c’est fort de ce soutien que le pays pourrait négocier pour maintenir et bénéficier d’un accès commercial préférentiel sur le marché britannique. De toute façon, avec la fin des quotas des betteraviers européens l’année prochaine, Maurice aura à jouer à fond la carte de la diplomatie économique pour pouvoir préserver ses acquis sur l’exportation de 350 000 tonnes de sucre sur le marché européen, dont 50 000 tonnes spécifiquement en Grande-Bretagne. (…) Nouvelle stratégie Satiawon Gunessee persiste à croire que dans la posture nouvelle où se trouve actuellement la Grande-Bretagne, Maurice pourrait négocier, en marge d’un Comprehensive Trade Agreement, un volet sur les services. Ce qui dynamiserait davantage ce secteur tout en donnant une plus grande marge de manœuvre à ses opérateurs. «Pour y réussir, il faut renforcer nos missions diplomatiques à Londres et à Bruxelles et revoir la stratégie diplomatique de Maurice.» Reste que le manque à gagner pour Maurice (…) pourrait se chiffrer à plus de Rs 1,1 milliard (Ar 70 milliards), selon une étude d’Axys Stockbroking. Celle-ci porte sur les conséquences du Brexit sur l’économie mauricienne, plus particulièrement sur le tourisme, les exportations et le FDI (Foreign Direct Investment)... © lexpress.mu
Maurice pourrait toujours bénéficier d’un accès commercial préférentiel sur le marché britannique. «Ne dramatisons pas la problématique du Brexit. Le retrait de la Grande-Bretagne de l’Union européenne n’est pas la fin du monde pour Maurice, même si cette posture exerce des pressions sur les échanges commerciaux avec les Britanniques pour ses partenaires. Mais n’allons pas vite en besogne pour dire que le Royaume-Uni va sombrer dans la récession et que Maurice va perdre en conséquence quelques points de croissance», lâche un économiste qui a souhaité garder l’anonymat. Une analyse que partage l’ancien diplomate de carrière Satiawon Gunessee, qui a longtemps servi comme ambassadeur à Bruxelles. «Il faut relativiser et prôner la mesure dans les propos. Tout n’est pas perdu pour Maurice, à condition qu’on sache négocier avec la Grande-Bretagne en s’appuyant notamment sur notre spécificité, soit notre adhésion au sein du bloc ACP mais aussi comme pays membre du Commonwealth», explique-t-il. Et d’ajouter que c’est fort de ce soutien que le pays pourrait négocier pour maintenir et bénéficier d’un accès commercial préférentiel sur le marché britannique. De toute façon, avec la fin des quotas des betteraviers européens l’année prochaine, Maurice aura à jouer à fond la carte de la diplomatie économique pour pouvoir préserver ses acquis sur l’exportation de 350 000 tonnes de sucre sur le marché européen, dont 50 000 tonnes spécifiquement en Grande-Bretagne. (…) Nouvelle stratégie Satiawon Gunessee persiste à croire que dans la posture nouvelle où se trouve actuellement la Grande-Bretagne, Maurice pourrait négocier, en marge d’un Comprehensive Trade Agreement, un volet sur les services. Ce qui dynamiserait davantage ce secteur tout en donnant une plus grande marge de manœuvre à ses opérateurs. «Pour y réussir, il faut renforcer nos missions diplomatiques à Londres et à Bruxelles et revoir la stratégie diplomatique de Maurice.» Reste que le manque à gagner pour Maurice (…) pourrait se chiffrer à plus de Rs 1,1 milliard (Ar 70 milliards), selon une étude d’Axys Stockbroking. Celle-ci porte sur les conséquences du Brexit sur l’économie mauricienne, plus particulièrement sur le tourisme, les exportations et le FDI (Foreign Direct Investment)... © lexpress.mu