Anosibe - Un père de famille meurt carbonisé


Une maison située au beau milieu du quartier d’Anosibe Ouest II a été la proie des flammes, hier à 4h30 du matin.  TERRIBLE. Un homme d’une quarantaine d’années a été calciné chez lui, dans le secteur 4 du fokontany d’Anosibe Ouest II, hier. Sa maison a pris feu vers 4h30 du matin. Le quadragénaire était tout seul dans son foyer en bois. Sa femme et leurs enfants sont partis la veille, après qu’ils se disputaient pour une raison encore indéterminée. Il s’est éclairé à la bougie au cours de la nuit, selon les témoignages des riverains. Il a sûrement été plongé dans un sommeil profond, laissant la chandelle allumée jusqu’à ce que la flamme ait touché le lit. Des crépitements ont réveillé les occupants des maisons en brique qui jouxtent celle étant en feu. Des jeunes se sont dépêchés pour maîtriser l’embrasement. Ils se sont servis de seaux pour l’arroser. « Heureusement qu’une borne fontaine se trouve toute proche, permettant de circonscrire rapidement le brasier. Le sinistre a été éteint au bout d’une trentaine de minutes. Sept habitations mitoyennes ont légèrement été touchées par les flammes », raconte une voisine. Extrait des décombres « Nous étions tous saisis d’une grande agitation. Personne ne s’est rappelé de la présence du père de famille à l’intérieur. C’est au plus fort de la fournaise qu’on a essayé de le faire sortir de là, mais c’était trop tard », explique Rija, un joueur de rugby qui a activement participé à l’extinction de l’incendie. Les sapeurs-pompiers sont arrivés après que le fokonolona a étouffé le feu. Ils ont fouillé les lieux et extrait des décombres la dépouille du défunt, d’après les explications reçues sur place. «Le malheureux et sa femme se soulaient fréquemment. Ils ont eu trois enfants dont le dernier était une petite fille âgée d’à peine quatre mois, elle est décédée il y a un mois », raconte un proche. Le quartier d’Anosibe Ouest II a déjà été le théâtre d’un incendie dévastateur le 18 janvier dernier où soixante-treize toits sont réduits en cendres. D’inchiffrables dégâts avaient été constatés. Cette fois, une perte en vie humaine a été déplorée.
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