Arriérés fiscaux - Saisie du mobilier de l’A&C hôtel


Un déménagement XXL. Des semi-remorques ont été mobilisées pour transporter le mobilier de l’A&C hôtel, sis à Ivato. En raison de lourds arriérés fiscaux, l’État a décidé de saisir les biens de cet établissement. Selon les informations, l’A&C doit un total de 79 milliards d’ariary à l’administration fiscale. Les impôts non payés s’élèveraient à 59 milliards d’ariary. Une somme à laquelle s’ajoute une amende de 20 milliards d’ariary. Accom­pagnés d’éléments des forces de l’ordre, un huissier de justice et des agents de la direction des impôts se sont alors rendus à Ivato, hier, pour exécuter l’ordre de saisie. Des tables, des chaises, des appareils de musculation et de fitness, ou encore, des voitures ont tous été saisis. Les enquêtes menées par le Bureau indépendant anti-corruption (Bianco), et le Service de renseignement financier (Samifin), dans le cadre de l’affaire Claudine Razaimamonjy, auraient permis de déceler des incohérences dans les déclarations fiscales de l’A&C hôtel. La dame condamnée à dix ans de travaux forcés, en décembre, est la propriétaire de l’établissement hôtelier. Un reportage diffusé sur une station privée de la capitale, hier, rapporte que l’avocat de l’A&C hôtel aurait affirmé que l’établissement n’avait pas été avisé à l’avance de cette saisie, ni de ces arriérés fiscaux. Le reportage indique que l’entreprise serait disposée à trouver un « compromis pour le paiement de la somme requise ». L’adminis­tration fiscale aurait, pourtant, l’intention d’organiser une vente aux enchères dans les prochains jours afin de recouvrer les arriérés non payés par l’A&C hôtel.  
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