Ambohidratrimo - Un trafic d’armes de guerre mis à nu


Six personnes dont trois femmes ont été placées sous mandat de dépôt hier pour trafic d’armes de guerre. Lors d’une opération, deux armes automatiques ont été prises en leur possession. Coup d’éclat des forces de défense et de sécurité à Ambohidratrimo. Un trafic d’armes de guerre a été porté au grand jour et six personnes ont été placées sous mandat de dépôt hier, au terme de leur passage au Parquet. En réalisant ce coup de filet, la compagnie territoriale de la gendarmerie nationale à Ambohidratrimo, qui a mené l’opération et diligenté les investigations subséquentes, a mis la main sur des armes de guerre. Il s’agit de pistolets automatiques de marque Kimar, d’un calibre de  8 millimètres. Le gendarmes ont mis à nu ce trafic d’armes de guerre sur base d’informations. Les limiers ont eu recours au service d’un agent de renseignements pour parvenir à leur fin. Mis au parfum que les malfaiteurs avaient des armes à vendre, la gendarmerie a mis au point un dispositif afin de les prendre sur le fait. En tenue civile, le commandant de la compagnie territoriale de la gendarmerie à Ambohidratrimo  et  ses hommes se sont rendus lundi en fin de matinée, au point de rendez-vous fixé entre les trafiquants et l’agent de renseignement. Tapis dans les parages, ils sont entrés en scène au moment où les malfaiteurs s’y attendaient le moins. Coups de feu « Nous avions eu affaire à trois individus. Ils ont tenté de prendre la fuite en prenant les jambes  à leur cou lorsque l’étreinte s’est resserrée autour d’eux. De ce fait, il nous a fallu faire des tirs en l’air pour les stopper dans leur élan et les obliger à se rendre », lance le capitaine Herinjaka Rakotozafy, commandant de la compagnie territoriale de la gendarmerie nationale à Ambohidratrimo. Les trois individus, tombés dans les mailles des filets, sont tous âgés d’une trentaine d’années. Les armes de poing en question ont été prises en leur possession. « Après la capture des trois premiers individus, nous sommes passés à l’investigation, afin de remonter de fil en aiguille jusqu’à la provenance de ces armes de guerre, ainsi qu’aux autres personnes ayant trempé dans cette histoire. Les arrestations de trois femmes s’ensuivaient ensuite. Entre autres, la propriétaire de ces pistolets, soupçonnée de tirer les ficelles dans ce trafic, a été appréhendée  à Ivato », poursuit le commandant de compagnie. Après avoir été soumis au feu roulant des questions, les trois hommes ainsi que les trois femmes incriminées ont été tous jetés en prison.
Plus récente Plus ancienne