MFM - Des propos pesés de Jacques Aimé Raharinirina


Un cinquantenaire pour un mouvement qui avait milité pour le prolétariat à son départ avant de se muer dans un libéralisme. Le parti présidé par Olivier Rakorovazaha, ancien sénateur du temps de HVM préfère organiser une réunion publique jeudi prochain, soit 48 heures après l'anniversaire (?). Tandis que le bouillonnant Mahery Lanto Manandafy dit MALAMA, actuellement en détention provisoire à la prison d'Antanimora a voulu marquer à tout prix cette date à l'honneur des efforts déployés du vivant de son père. La manifestation de MALAMA en son absence s'est déroulée dans le fokontany de Tsiadana, pas loin d'Antanimora, avec le groupe folklore "vaky saova" de Tsiadana. "Car l'histoire du Mfm et des vaky saova" est inséparable devait dire l'autre jour MALAMA. Au delà des festivités fêtards, le message politique lancé hier émane de Jacques Aimé Raharinirina, ancien Administrateur délégué de Solima (avant la privatisation), ex-Conseiller de la Transition et non moins père de Baomiavotse Vahinala Raharinirina actuel Directeur de cabinet du président Andry Rajoelina. L'homme fait partie de quelques têtes rejetées par le MFM Rakotovazaha en raison de son engagement dans la création de Tambatra de Pety Rakotoniaina, avec Beza Seramila il y a une dizaine d'années auparavant. Arborant la tenue MFM, à côté de Doris, épouse de Malama et de Maurice Ramarolahy l'ancien député d'Antsalova, le sociologue qu'il est, a retracé brièvement la naissance du MFM en revalorisant les performances des feux Manandafy Rakonirina et Germain Rakotonirainy, " deux personnages clés du Mfm". Jacques Aimé Raharinirina a ensuite regretté la dégradation du développement dans le pays : " À la création du parti, l'on dénombre 30% de la population comme dans la pauvreté, (...) actuellement, le taux est au moins à 81%". Un constat contre ceux qui se sont succédés à la magistrature suprême du pays, sans cibler aucun régime. Évoquant la problématique de la gouvernance, Jacques Aimé Raharinirina a dénoncé les problèmes de l'heure. Et lui de persister que" faire de la politique, n’a pas pour but de s'enrichir mais un choix, une conviction ".
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