Manifestation de rue - L’opposition fait machine arrière


Malgré la décision de l’opposition d’annuler la grande marche, ce jour, les éléments des forces de l’ordre sont à pied d’œuvre pour renforcer la sécurité. Ce samedi sera une journée à haut risque en termes de sécurité dans les environs du Tribunal d’Anosy. Les leaders politiques de Tiako i Madagasikara (TIM) appuyés par les politiciens des partis d’opposition n’avisent pas reculer face à leur détermination de revendiquer la vérité autour des communales du 27 novembre. Face à cette situation, les éléments des forces de l’ordre ne comptent pas négliger le côté sécurité. Des mesures drastiques seront appliquées pour sauvegarder l’ordre public à Anosy et ses environs, a-t-on appris de la Préfecture de Police d’Antananarivo. En outre, quiconque qui s’aventurerait à provoquer de trouble a été prévenu. Changement de programme D’après la programme annoncé à Bel’air par le candidat Rina Randriamasinoro et le député Hanitra Razafi­manantsoa, hier, la grande marche prévue se tenir devant le stade de Maha­masina avant de rejoindre au Tribunal administratif n’aura pas lieu. Tandis que le dépôt des preuves auprès de la greffe du tribunal est maintenu, tout en gardant le rythme sur la réclamation de la vérité sur les résultats des communales. « L’opposition a été avisée sur cette grande marche. Toute manifestation de rue est ainsi strictement interdite du fait qu’elle pourrait gêner la circulation. La déposition des preuves au Tribunal administratif est, toutefois, autorisée. Des éléments des forces de l’ordre seront déployés sur place de bon matin pour veiller sur l’évolution de la situation », émane de l’information auprès de la Préfecture de Police. Le changement de programme à la dernière minute des politiciens du TIM sur « la grande manifestation » a été prévu. Ces derniers temps, plusieurs paramètres se sont confondus depuis l’annonce du programme de sortir de la place fermée au Magro. La bavure des manifestants était le premier souci de tous du fait que le renfort de «ceux qui ont ras-le-bol sur les problèmes sociaux », comme les habitants d’Ambohitrimanjaka a été prévu. Mais le processus a été interrompu dès le rejet d’octroi d’autorisation par la Préfecture de Police.
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