Entrepreneuriat - Madagascar médaillé d’argent de l’Anzisah Prize


L’une des candidates malgaches à ce concours en entrepreuneuriat, remporte la deuxième place. La jeune Matina Razafimahefa est la fondatrice de la start-up Sayna pour former des développeurs. Ils étaient près de huit cent à avoir déposé leur candidature pour la dernière édition de l’Anzisah Prize. Cette année, bon nombre de dossiers ont été retenus pour la phase finale de ce concours en entrepreneuriat. Cette année le drapeau malgache flotte à la deuxième marche du podium grâce à Matina Razafimahefa fondatrice de la start-up Sayna qui a ainsi reçu un chèque de quinze mille dollars en guise de reconnaissance pour cette performance. La jeune femme entrepreneure de vingt-deux ans est ainsi à un pas de succéder à Tahina Randriarimanana qui a remporté le premier prix de ce concours en 2016 avec sa petite startup spécialisée dans la production de produits laitiers. Matina Razafimahefa propose des formations de développeur en partenariat avec des entreprises locales. L’idée étant de faire assumer une partie du coût de la formation par le futur employeur, le jeune pouvant rembourser sa part une fois son premier salaire empoché. Face aux difficultés qu’éprouvent certains jeunes dans leurs parcours estudiantins, la jeune entrepreneure propose ainsi à ces derniers des formations numériques. Une façon pour la médaillée d’argent de l’Anzisah Price 2020 d’aider les jeunes Malgaches issus de milieux défavorisés à décrocher un CDI dans une entreprise locale. Afin de concrétiser son projet, la jeune entrepreneuse a eu recours au financement participatif. Grâce au soutien de ses proches et amis ainsi que via une plateforme de crowdfunding, Sayna a ainsi vu le jour il y a deux ans et a déjà pu propulser plus de cent cinquante jeunes défavorisés vers le milieu professionnel à travers la collaboration avec un peu plus d’une cinquantaine d’entreprises partenaires et clientes. En somme, sa formation est gratuite et ouverte à tous les jeunes du pays, indépendamment de leur niveau d’études. Les objectifs de Sayna sont quelques peu ambitieux dans la mesure où la startup envisage de répondre aux besoins de près d’un millier de sociétés en formant progressivement un peu plus de dix mille travailleurs du digital d’ici cinq ans. D’ailleurs, plusieurs entreprises partenaires françaises et malgaches ont déjà manifesté leur intérêt et se sont engagées à embaucher plusieurs jeunes à la sortie. Grâce à cette initiative, Martina Razafimahefa lutte contre le chômage et la délinquance juvénile à Madagascar en offrant aux jeunes issus de milieux défavorisés un moyen d’intégrer le monde professionnel.
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