CONSOMMATION - Nette baisse des prix des PPN


Contre toute attente, le prix de certains produits de première nécessité accuse une baisse. Une bonne surprise pour les ménages.

On n’en croit pas ses yeux . Le prix de certains produits de première nécessité essentiels baisse dans la plupart des marchés de la capitale à la grande joie des ménages. Depuis quelques semaines à Mahazo comme à Anosibe, le prix de la farine, du sucre et de l’huile baisse de façon notable. « Le kilo de la farine passe ainsi de 4 000 ariary il y a quelques semaines à 3 200 ariary » selon Tsinjo, un détaillant à Mahazo. Dans certains quartiers comme Andraisoro, le prix de la farine varie entre 3 100 à 3 800 ariary chez les épiciers.  Jean Gabin grossiste à Anosibe  est passé de 3 800 ariary à 3 400 ariary. Certains détaillants cèdent le kilo à 3 200 ariary. Autre produit incontournable dans les foyers, le sucre suit la tendance à la baisse. Après avoir atteint des prix record à plus de 4 500 ariary le kilo, il est redescendu à 3700 voire 3500 ariary le kilo. Les ménagères sont au aux anges face à cette baisse providentielle. « Je fais mes emplettes tous les mardis et je constate que les prix ont effectivement baissé. C’est toujours ça de pris par les temps qui courent » s’exclame Odette, incrédule. Pas d’effets néfastes Le prix de l’huile enregistre également une baisse même si elle n’est pas généralisée pour le moment. Et comme le bonheur n’arrive jamais seul, le prix des légumes suit la même tendance après avoir explosé à l’image de celui des haricots verts atteignant 5 000 ariary le kilo. Les tomates s’achètent maintenant à 3 000 ariary le kilo après avoir culminé à 5 000 ariary. L’oignon fait également la farce vendu à 1500 ariary le kilo au marché d’Andoharanofotsy. Une aubaine pour les amateurs de plats aux oignons. C’est aussi le cas pour les friands d’oeuf sur plat étant donné que les oeufs sont « bradés » à 600 ariary à Ambohimalaza et 400 ariary à Mahazo. L’explosion de prix redoutée par tout le monde n’a donc pas eu lieu. Les effets conjugués de la crise sanitaire et la guerre en Ukraine n’ont finalement pas d’effets néfastes sur les prix. À cela une explication, le Ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation a bien fait les choses. Le plafonnement des prix a permis de maîtriser l’inflation alors que les importations massives de riz, de sucre et d’huile ont régulé le marché de manière à ce que l’offre soit toujours supérieure à la demande. Les contrôles réguliers du prix sur le marché par les inspecteurs du commerce s’avèrent également efficaces. Récemment, lors d’une conférence de presse, le ministre Edgard Razafindravahy a rassuré que tout était mis en oeuvre pour éviter une explosion des prix malgré une conjoncture difficile. On a la preuve aujourd’hui qu’il ne s’agissait pas d’affabulation.
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