115 militaires sont parés à combattre après d’intenses entraînements. Certains d’entre eux seront envoyés dans les zones d’insécurité. Plus d’une centaine de commandos prêts à livrer bataille. Hier, 115 soldats et officiers de l’armée malgache, ont terminé leur formation, au Centre National d’Entraînement de Commandos (CNEC) des forces armées, à Ambatolaona. « Parmi ces éléments d’élite, certains seront déployés dans les zones rouges de certaines régions où la situation sécuritaire est préoccupante. Ce serait, de surcroît, une opportunité pour ces militaires fraîchement formés, de garder leurs acquis », explique le général de corps d’armée Béni Xavier Rasolofonirina, ministre de la Défense nationale. Parmi ces 115 militaires triés sur le volet, 56 ont suivi 45 jours de formation, pour l’obtention de brevet de forces spéciales. Les 59 restants ont, pour leur part, fait un stage d’aguerrissement de 21 jours. À l’issue des formations, ils vont rejoindre leurs camps et détachements respectifs. Si besoin est, ils peuvent être appelés à servir, où à mener des opérations, dans des zones où les voyants en matière d’insécurité sont au rouge. Guérilla « De telles formations sont organisées pour que nos hommes puissent se défendre, et protéger le pays ainsi que sa population », relève le ministre de la Défense nationale. Les démonstrations étaient au rendez-vous au centre d’entraînement à Ambatolaona, hier, pour marquer la fin de ces formations de commandos. Plongée dans une situation de guérilla, une unité s’est lancée dans un « parcours d’audace terrestre», et de franchissement d’obstacles sur piste, jonchée de fils barbelés. Engagés dans une simulation de situations de combat, où le danger est omniprésent, ces militaires d’élite ont été de surcroît mis à l’épreuve d’un parcours d’audace nautique, dans lequel les éléments se heurtent à diverses difficultés, susceptibles de compromettre leur mission. Les techniques d’embuscade, les esquives, les ripostes, l’agilité dans le maniement des lance-roquettes, ainsi que les tirs de précision à une distance de 200 mètres, ont également été, entre autres, pratiqués par ces militaires brevetés. Les formations du CNEC visent avant tout à éliminer la peur des éléments, à les aider à garder le sang froid et à avoir une endurance à la fois physique et psychique, selon les explications des formateurs. Seth Andriamarohasina
115 militaires sont parés à combattre après d’intenses entraînements. Certains d’entre eux seront envoyés dans les zones d’insécurité. Plus d’une centaine de commandos prêts à livrer bataille. Hier, 115 soldats et officiers de l’armée malgache, ont terminé leur formation, au Centre National d’Entraînement de Commandos (CNEC) des forces armées, à Ambatolaona. « Parmi ces éléments d’élite, certains seront déployés dans les zones rouges de certaines régions où la situation sécuritaire est préoccupante. Ce serait, de surcroît, une opportunité pour ces militaires fraîchement formés, de garder leurs acquis », explique le général de corps d’armée Béni Xavier Rasolofonirina, ministre de la Défense nationale. Parmi ces 115 militaires triés sur le volet, 56 ont suivi 45 jours de formation, pour l’obtention de brevet de forces spéciales. Les 59 restants ont, pour leur part, fait un stage d’aguerrissement de 21 jours. À l’issue des formations, ils vont rejoindre leurs camps et détachements respectifs. Si besoin est, ils peuvent être appelés à servir, où à mener des opérations, dans des zones où les voyants en matière d’insécurité sont au rouge. Guérilla « De telles formations sont organisées pour que nos hommes puissent se défendre, et protéger le pays ainsi que sa population », relève le ministre de la Défense nationale. Les démonstrations étaient au rendez-vous au centre d’entraînement à Ambatolaona, hier, pour marquer la fin de ces formations de commandos. Plongée dans une situation de guérilla, une unité s’est lancée dans un « parcours d’audace terrestre», et de franchissement d’obstacles sur piste, jonchée de fils barbelés. Engagés dans une simulation de situations de combat, où le danger est omniprésent, ces militaires d’élite ont été de surcroît mis à l’épreuve d’un parcours d’audace nautique, dans lequel les éléments se heurtent à diverses difficultés, susceptibles de compromettre leur mission. Les techniques d’embuscade, les esquives, les ripostes, l’agilité dans le maniement des lance-roquettes, ainsi que les tirs de précision à une distance de 200 mètres, ont également été, entre autres, pratiqués par ces militaires brevetés. Les formations du CNEC visent avant tout à éliminer la peur des éléments, à les aider à garder le sang froid et à avoir une endurance à la fois physique et psychique, selon les explications des formateurs. Seth Andriamarohasina