Trafic de cocaïne - Un an d’enquête et quatre suspects détenus


Quatre mises en examen pour trafic de stupéfiants. C’est le résultat d’une longue enquête après l’arrestation de deux femmes en possession de cocaïne. «Deux mules interpellées à Gillot avec quelques centaines de grammes de cocaïne et de la résine de cannabis». L’infor­mation était presque devenue habituelle dans le paysage médiatique de l’île de la Réunion ces derniers mois. Mais un coup de filet opéré ce week-end par les enquêteurs de la Sûreté départementale, avec l’appui des hommes du RAID, pourrait bien donner un sérieux coup de frein au trafic de poudre blanche acheminée par, et destinée aux, voies aériennes. Quatre hommes âgés de 28 à 50 ans, ont été pincés mercredi matin dans le Sud de l’île, dans le cadre d’une enquête au long cours sur l’importation récente et massive de cocaïne sur l’île. (…) Si les quatre mis en cause, résidant à Saint-Pierre, au Tampon ou encore à Saint-Louis, se sont montrés plutôt avares en informations durant les 96 heures de garde à vue menées dans les locaux de Malartic, il semble que leur implication locale dans un réseau aux nombreuses ramifications métropolitaines, apparaisse clairement. Présentés mercredi au parquet du chef-lieu, ils ont été mis en examen pour trafic de stupéfiants. Odeur entêtante Les quatre suspects ont été placés en détention provisoire, le temps que l’instruction se poursuive sous la houlette du juge Pierre Jund. C’est le samedi 23 juin 2018, qui sonne le début des investigations sur cette filière supposée entre la métropole et La Réunion. À midi, le vol Corsair en provenance de Paris et qui vient d’atterrir à midi sur le tarmac de Gillot, apporte avec lui son lot de surprises. Alors que les passagers en sont aux formalités d'usages, une brigade cynophile des douanes repèrent deux jeunes femmes tout juste majeures. Les deux touristes ont eu la mauvaise idée de fumer un peu de cannabis avant de s'envoler pour l'île. L'odeur entêtante du produit n'a bien sûr pas échappé aux narines des limiers déployés dans l’aéroport. (…) Avec deux cent soixante dix grammes saisis au total, cent cinquante dans un cas et cent vingt dans l'autre, la valeur marchande de la poudre blanche serait comprise entre 30 000 et 40 000 euros… © JIR
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