Can 2019 - Les Barea tout près des huitièmes


Une liesse populaire sans précédent a éclaté après la victoire de l’équipe nationale. Les rues et quartiers d’Antananarivo, notamment, ont été inondés par les scènes de joie. Du pur bonheur. Jubilation, triomphe, exultation, liesse, les mots pourraient ne pas suffire pour décrire l’euphorie populaire qui a suivi la victoire des Barea, hier. Si la première victoire de l’équipe nationale à la Coupe d’Afrique des nations (CAN), sera gravée dans le marbre de l’histoire, beaucoup se souviendront, également, du plaisir qu’elle a apporté. Communiant derrière l’équipe nationale depuis le début du périple pour accéder à la CAN, le soutien populaire a décuplé depuis le début de la compétition. Après un premier match satisfaisant qui s’est soldé par un match nul, la population a laissé éclater sa joie après que les Barea aient écorné les Hirondelles du Burundi sur un score de 1-0. Si les cris de victoire et de soulagement suite au but, ont laissé place à quinze minutes d’angoisse, les supporters ont explosé de bonheur au coup de sifflet final. Pour la première fois, Antananarivo, notamment, a connu des manifestations populaires spontanées pour exprimer la joie des supporters. Les fans zones à Anosy, ou encore, à Soarano ont été le théâtre d’une explosion de joie. Sur l’avenue de l’indépendance les voitures ont fait chanter leurs klaxons. Au lendemain de la fête nationale, la bannière blanche, rouge et verte est de nouveau sortie et hissée haut par les citoyens. Élan national De Soavimasoandro à Antanimena, jusqu’à Analakely, en passant par Ambondrona, les rues ont été envahies par la foule euphorique. Des scènes de liesse ont, également, inondé les quartiers d’Ankazomanga, des 67 ha, Anatihazo Isotry, jusqu’à Itaosy, ainsi que Tanjombato. Tsiadana, Ankatso, Ambohipo, ou encore, Andohan’i Mandro­seza étaient, également, en ébullition. Cela a, aussi, été le cas à Manakambahiny et ses environs. « Les gens sont tous sortis de chez eux. Certains avaient des drapeaux, d’autres des couvercles de marmites. Chacun essayait de faire du bruit avec ce qu’il avait sous la main, ou de crier pour affirmer leur joie », témoigne un habitant des 67 ha. Des collègues en mission à Tsiombehy rapportent que « les habitants ont spontanément, chanté l’hymne national après le coup de sifflet final ». Sur les réseaux sociaux, un spectateur a publié, « j’ai oublié tous mes problèmes le temps d’un match ». Au lendemain d’une fête nationale endeuillée, la victoire des Barea a redonné du baume au cœur à la population. « Le plus important de tous est que le parcours des Barea est en train de créer un élan national. Ils rassemblent les extrêmes autour d’un objectif commun, autour d’une passion commune. Ils sont en train de réconcilier la nation », s’émut un homme politique. Une dynamique à consolider et à capitaliser. Merci les gars.  
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