« Hors-les-murs » - Un premier essai réussi du concept


Trois grosses pointures ont créé le nouveau concept « Hors-les-murs ». Le groupe Atsi-Mözika s’est démarqué parmi les artistes participants par son style. Une formule et un format intéressant. Dénommé « Hors-les-murs», le nouveau concept proposé à The Station à Soarano, samedi dernier, a séduit par sa forme et son contenu riches en découvertes. Un coup d’essai qui risquera fort d’être réédité. Vers 15 h, le groupe Atsi-Mözika de Toliara a ouvert la scène. Les seize membres ont su capter l’attention de l’assistance par la qualité de leur prestation. À travers six morceaux, ils ont montré une autre façon d’apprécier la culture du Sud revisitée au goût du jour. Les instruments traditionnels comme le marovany et autres ont côtoyé les guitares, les percussions, le saxophone et la trompette, et ont sorti de belles fusions de rock, de reggae portant l’âme de leur région d’origine. Animés par une énergie explosive et une forte identité marquant leurs styles respectifs, les autres groupes, à savoir Tsimihole, Bradih, Mashman­jaka, LohArano, El3ktradam, et Kristel ont intensifié la chaude ambiance lors de cette traversée musicale, dans une atmosphère multiple sur une scène très intime pour dégager une musique sensitive. Un public hétéroclite a répondu massivement présent et a réagi positivement à chacune des prestations. Une belle expérience « Sept heures de musique invitent déjà à entrer dans un monde différent. C’est un voyage, une mise en scène, une rencontre, et beaucoup de découvertes en terme de talent », constate Seheno en savourant l’esprit de fête qui régnait dans ce lieu. Et l’ambiance s’est prolongée au Kudeta Anosy pour un « after» bien particulier marqué par les performances des disc-jockeys. « C’était notre première scène dans la capitale. Ça nous a permis de voir la performance des autres groupes. Nous nous sommes préparés des mois pour assurer notre prestation. Et voir la réaction du public nous a fait chaud au cœur», a avoué Dauphin Laury Ramanahendry du groupe Atsi-Mözika. « Ça a été une collaboration délicieuse. Nous allons rééditer ce concept, au moins une fois par an en allant plus loin dans cette idée de festival, en proposant des activités annexes, et en réinventant un lieu. Le résultat de cette première opération a été très encourageant », a ressenti Didier Montagné de l’IFM.  
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