Pétrole - Onze milliards de barils de réserve


Une manne importante. Le ministère des Mines et des ressources stratégiques le martèle. Ce secteur offre un énorme potentiel pour la relance économique postcrise, mais surtout, pour l’essor économique de Madagascar. Dans une communication suite à la signature d’un accord avec une firme chinoise, pour la levée sismique du plateau continental Sud de Madagascar, l’Office nationale des mines et des industries stratégiques donnent un aperçu du potentiel de la Grande île. Elle rapporte que selon l’« United States geological survey », les réserves de pétrole malgaches sont estimés à près de onze milliards de barils. Au regard de ce document, le pétrole ne serait pas la seule richesse dont regorgerait le sous sol de la Grande île. Il y aurait, aussi, cent soixante-sept milliards de mètre cube de gaz naturel et cinq milliards de mètre cube de gaz naturel liquide. À cela s’ajouteraient les près de deux milliards de barils d’huile lourde de Tsimiroro et les deux autres milliards de barils des grès bitumeux de Bemonlanga. Selon les explications, cependant, le plus gros des réserves pourrait permettre se trouver sous le plancher marin aux larges des côtes Sud du pays. C’est la raison qui a amené l’État à engager le processus de délimitation du plateau continental Sud, en 2007. Après les études préliminaires, le dossier y afférent a été déposé devant la Commission des Nations Unies sur le plateau continental, en 2011. L’accord signé avec la « Second institute of oceanography » (SIO), en organisation chinoise, donne le coup d’envoi donc à la levée sismique du prolongement sous marin du plateau continent de Madagascar. Les données collectées seront versées au dossier remis à la Commission onusienne. Le feu vert de cette entité octroiera à la Grande île « un droit souverain », pour l’exploration et l’exploitation des richesses se trouvant sous son planché sous marin.
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