« A nos braves confrères qui sont tombés au combat ! », publie sur son compte Facebook, le président de l’Ordre des médecins, Eric Naivolala Andrianasolo, hier. Joint au téléphone, il n’a pas confirmé les causes de la mort de plusieurs médecins, survenus ces derniers temps. « Nous ne pouvons affirmer qu’ils ont succombé au coronavirus ou pas. Nous ne connaissons pas les causes de leur décès », indique-t-il. Le Dr Abela Ranaivosoa, président du Syndicat des médecins fonctionnaires, quant à lui, estime à une dizaine, les médecins qui ont péri des suites de la maladie de coronavirus, ces derniers temps. « Ces médecins ne sont pas tous au front dans la lutte contre le coronavirus. Certains ont attrapé le virus, dans la communauté », indique un médecin au sein d’un hôpital. Plusieurs professionnels de santé ont contracté le virus, en cette deuxième vague de l’épidémie. Des médecins privés, des médecins des hôpitaux publics figurent dans la liste des porteurs du virus. Car les porteurs du virus se rendent aussi dans les cabinets et cliniques privés. Beaucoup de médecins sont encore en cours de traitement. Personnel en moins « Il ne s’agit pas d’un problème d’équipement de protection individuel (EPI). Car nous disposons suffisamment d’EPI. Ce qu’il y a, c’est que le virus actuel se transmet très facilement. Un petit geste d’inattention peut être un vecteur de transmission », souligne un médecin. Avec ces nombreux agents de santé décédés, ceux qui sont en cours de traitement, ceux qui ne peuvent pas travailler, car vulnérables, le nombre de personnel de santé au front dans la lutte contre l’épidémie de coronavirus diminue. « Certes, des braves sont tombés. Mais la troupe se relève et reprend le combat », rassure le Dr Eric Andrianasolo. « Aujourd’hui, la question n’est plus de chercher des responsables, mais de sensibiliser tout le monde à prendre part à cette lutte, avec les moyens dont nous disposons. C’est maintenant que la Nation a besoin de nous, professionnels de santé. Allons au front pour sauver nos compatriotes ! », lance ce président de l’ordre des médecins, à l’endroit de ses confrères.
« A nos braves confrères qui sont tombés au combat ! », publie sur son compte Facebook, le président de l’Ordre des médecins, Eric Naivolala Andrianasolo, hier. Joint au téléphone, il n’a pas confirmé les causes de la mort de plusieurs médecins, survenus ces derniers temps. « Nous ne pouvons affirmer qu’ils ont succombé au coronavirus ou pas. Nous ne connaissons pas les causes de leur décès », indique-t-il. Le Dr Abela Ranaivosoa, président du Syndicat des médecins fonctionnaires, quant à lui, estime à une dizaine, les médecins qui ont péri des suites de la maladie de coronavirus, ces derniers temps. « Ces médecins ne sont pas tous au front dans la lutte contre le coronavirus. Certains ont attrapé le virus, dans la communauté », indique un médecin au sein d’un hôpital. Plusieurs professionnels de santé ont contracté le virus, en cette deuxième vague de l’épidémie. Des médecins privés, des médecins des hôpitaux publics figurent dans la liste des porteurs du virus. Car les porteurs du virus se rendent aussi dans les cabinets et cliniques privés. Beaucoup de médecins sont encore en cours de traitement. Personnel en moins « Il ne s’agit pas d’un problème d’équipement de protection individuel (EPI). Car nous disposons suffisamment d’EPI. Ce qu’il y a, c’est que le virus actuel se transmet très facilement. Un petit geste d’inattention peut être un vecteur de transmission », souligne un médecin. Avec ces nombreux agents de santé décédés, ceux qui sont en cours de traitement, ceux qui ne peuvent pas travailler, car vulnérables, le nombre de personnel de santé au front dans la lutte contre l’épidémie de coronavirus diminue. « Certes, des braves sont tombés. Mais la troupe se relève et reprend le combat », rassure le Dr Eric Andrianasolo. « Aujourd’hui, la question n’est plus de chercher des responsables, mais de sensibiliser tout le monde à prendre part à cette lutte, avec les moyens dont nous disposons. C’est maintenant que la Nation a besoin de nous, professionnels de santé. Allons au front pour sauver nos compatriotes ! », lance ce président de l’ordre des médecins, à l’endroit de ses confrères.