Le Conseil national de la vanille a réuni hier au Carlton les exportateurs de vanille. Toujours dans le souci de chercher des solutions équitables pour un secteur qui traverse une crise de confiance. Continuité. « Cette réunion s’inscrit dans la recherche des solutions pour la vanille, qui fait face à une crise. Les exportateurs s’y associent avec la volonté d’apporter leurs contributions » voilà en substance la déclaration du ministre de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation, Edgard Razafindravahy, à l’issue de la réunion à huis clos d’hier au Carlton, sollicitée par le Conseil national de la vanille, CNV, à l’égard des exportateurs. Pour Edgard Razafindravahy, « la crise politique entretenue autour de la vanille dans les régions Sava et Analanjirofo la semaine passée a été résolue ». Il a été décidé que le « CNV s’ouvre davantage aux autres acteurs, que ses fonds soient plus affectés au profit des planteurs, que des opérateurs, au-delà de la liste des agréés, pourront acheter de la vanille ». Des mesures acquises avec la collaboration de deux autres membres du gouvernement, Justin Tokely, ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, et Serge Gellé, secrétaire d’État de la Gendarmerie nationale, descendus sur place avec Edgard Razafindravahy. Jean Pierre Laisoa, à la tête du mouvement SOS Vanille, à l’origine du mouvement de contestation à Sambava, a demandé à ses partisans de faire preuve de patience dans l’attente de la concrétisation de ces accords passés avec les autorités. Défaillance Des participants à la réunion d’hier au Carlton n’ont pas voulu s’exprimer sur le contenu des discussions. Sauf quelques-uns. Comme Iqbal Hiridjee de Trimeta. Qui trouve que « la fixation des prix ne constitue pas un problème en lui–même. Maintenant, il faudra se décider si l’on adopte un système de libéralisation sauvage, le maintien du statu quo ou l’acceptation d’un autre mécanisme ». Il a révélé que « 390 tonnes de vanille ont été achetées » depuis les engagements faits par les exportateurs auprès de l’État. Ce qui dénote une défaillance parmi les concernés. Edgard Razafindravahy a précisé que « trete-neuf des exportateurs agréés ont rempli leurs promesses vis-à-vis des accords conclus avec l’État“. Jusqu’ici 520, 37 kilos de vanille ont été exportés.Il est ainsi acquis qu’avec la bonne volonté de tous les acteurs, la vanille sentirait plus les arômes du succès que les parfums du scandale, dans un avenir proche. Ce qui devrait embaumer la croissance économique.
Le Conseil national de la vanille a réuni hier au Carlton les exportateurs de vanille. Toujours dans le souci de chercher des solutions équitables pour un secteur qui traverse une crise de confiance. Continuité. « Cette réunion s’inscrit dans la recherche des solutions pour la vanille, qui fait face à une crise. Les exportateurs s’y associent avec la volonté d’apporter leurs contributions » voilà en substance la déclaration du ministre de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation, Edgard Razafindravahy, à l’issue de la réunion à huis clos d’hier au Carlton, sollicitée par le Conseil national de la vanille, CNV, à l’égard des exportateurs. Pour Edgard Razafindravahy, « la crise politique entretenue autour de la vanille dans les régions Sava et Analanjirofo la semaine passée a été résolue ». Il a été décidé que le « CNV s’ouvre davantage aux autres acteurs, que ses fonds soient plus affectés au profit des planteurs, que des opérateurs, au-delà de la liste des agréés, pourront acheter de la vanille ». Des mesures acquises avec la collaboration de deux autres membres du gouvernement, Justin Tokely, ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, et Serge Gellé, secrétaire d’État de la Gendarmerie nationale, descendus sur place avec Edgard Razafindravahy. Jean Pierre Laisoa, à la tête du mouvement SOS Vanille, à l’origine du mouvement de contestation à Sambava, a demandé à ses partisans de faire preuve de patience dans l’attente de la concrétisation de ces accords passés avec les autorités. Défaillance Des participants à la réunion d’hier au Carlton n’ont pas voulu s’exprimer sur le contenu des discussions. Sauf quelques-uns. Comme Iqbal Hiridjee de Trimeta. Qui trouve que « la fixation des prix ne constitue pas un problème en lui–même. Maintenant, il faudra se décider si l’on adopte un système de libéralisation sauvage, le maintien du statu quo ou l’acceptation d’un autre mécanisme ». Il a révélé que « 390 tonnes de vanille ont été achetées » depuis les engagements faits par les exportateurs auprès de l’État. Ce qui dénote une défaillance parmi les concernés. Edgard Razafindravahy a précisé que « trete-neuf des exportateurs agréés ont rempli leurs promesses vis-à-vis des accords conclus avec l’État“. Jusqu’ici 520, 37 kilos de vanille ont été exportés.Il est ainsi acquis qu’avec la bonne volonté de tous les acteurs, la vanille sentirait plus les arômes du succès que les parfums du scandale, dans un avenir proche. Ce qui devrait embaumer la croissance économique.