Vente de patrimoine - Les employés des Domaines haussent le ton


Le personnel des différents syndicats au sein du service des Domaines conteste la détention préventive de quatre hauts responsables, il y a quelques semaines. Ces responsables ont été placés sous mandat de dépôt après avoir été enquêtés par le Pôle anti-corruption le 14 mars. Ils sont soupçonnés dans les affaires de mise en vente de la Villa Elisabeth installée sur la propriété Sainte Antoine IV, titre numéro 16/684 A et celle du jardin Antaninarenina. Dans leur déclaration, hier, à Anosy, les membres du syndicat des assistants–rédacteurs des domaines (Sardm) et le syndicat des contrôleurs des domaines (Scdm) réclament la mise en liberté de leur supérieur. En appui de sa revendication, le personnel veut prendre en otage le service public dans le cas de l’inertie de l’autorité compétente dans les prochaines heures. Ainsi, ils lancent un ultimatum de 72 heures. « Nous donnons un ultimatum de 72 heures au gouvernement pour libérer nos collègues. À défaut d’une réponse favorable, une mesure de lourde conséquence sera prise », affirme Véronique Hanitra, la porte-parole du syndicat des employés du service des Domaines. Dans ces affaires de vente des biens qualifiés domaines publics de l’État, ces employés déclarent n’avoir été que des exécutants, après instruction de supérieurs hiérarchiques. « En effet, les auteurs principaux devraient aussi payer leurs actes », s’insurge Harison Joseph Rakotonirina, président du syndicat des contrôleurs des Domaines.
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