Ambalavao Atsimondrano - Un gang viole la fille d’un chef fokontany


Trois bandits armés ont fait intrusion chez un chef fokontany, dans la commune d’Ambalavao, dans ’Atsimondrano pour piller et abuser de sa fille, mardi à 22h 30. Les coups pleuvent lors d’un vol avec effraction doublé d’abus sexuel. Un chef fokontany dans la commune rurale d’Ambalavao, district d’Atsimondrano et sa famille ne se doutaient pas de la scène de calvaire qui les attendait dans la nuit de mardi à hier. En fait, il était 22h 30 quand trois bandits, munis d’armes blanches, se sont introduits chez eux. Leurs voisins n’ont pas souhaité que le nom de leur quartier soit dévoilé. Frappés en plein sommeil et tenus en respect par le gang, ce responsable et sa famille ont été menacés. Ils n’ont pu tenter le moindre geste. Ils se sont fait dévaliser et les malfaiteurs ne leur ont rien épargné. « Une somme de deux cent mille ariary, six portables, un amplificateur et d’autres biens ont été grappillés », énumère un gendarme du poste avancé d’Ambato­fotsy. Ces bandits n’ont pas caché leur visage, d’après les informations concordantes. Insatisfaits du butin, les trois brigands se sont tournés vers la jeune fille de 20 ans de la famille victime. Brûlés de désir bestial, ces scélérats n’ont pas hésité à abuser d’elle au nez et à la barbe de ses parents. Après avoir assouvi, ils ont quitté le foyer en prenant le large dans le noir avec leur butin. Toute la nuit, ils se sont dirigés vers le village d’Ambo­hitsilazaina, à sept kilomètres du pont d’Ambato­fotsy, à l’Est, sur la route menant à Andramasina. Blessés Dans ce hameau, le trio a encore tenté de reproduire leurs actes barbares. Il était sur le point de faire irruption dans une maison quand les habitants, agissant en gendarme, l’ont surpris en flagrant délit. « Une course-poursuite a donc eu lieu où deux d’entre eux ont été appréhendés, tabassés et ont failli être châtiés à mort par la foule en furie. Le dernier a pu s’échap­per et reste introuvable », relate un résidant joint par téléphone. Blessés, les deux captifs ont été amenés au centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) par la gendarmerie d’Ambato­fotsy dont le chef de poste, hier matin, pour être soignés. Ils ont été tenus à l’œil. Leur interrogatoire devrait commencer ce jour. Une enquête a été ouverte sur ce vol aggravé et la recherche du fuyard se poursuit toujours, selon les dernières précisions reçues.  
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