Avertissement. « Des cabinets de soin et de centre de formation médicale en médecine traditionnelle vont être fermés. Beaucoup transgressent les règles et mettent la vie de la population en danger », indique le président de l’Ordre des médecins, le Dr Eric Andrianaasolo, suite à la note de rappel du ministère de la Santé publique, à la date du 24 février, face aux dérives dans l’exercice de médecine traditionnelle et alternative. Dans cette note, le ministère brandit des sanctions. « Toute transgression des dispositions des textes législatifs et réglementaires en vigueur en matière d’exercice de Médecine traditionnelle, entraine de plein droit l’application des sanctions administratives dont le retrait de l’autorisation et la fermeture du cabinet de soins ou de centre de formation, sans préjudice des poursuites judiciaires à l’encontre de leurs auteurs». L’association des tradipraticiens qui utilisent les plantes médicinales (Fitrama) est la première à en faire les frais, avec son offre de formation en médecine traditionnelle, d’une durée de trois mois. « Le Fitrama ne dispose pas d’une autorisation de formation. L’État a déjà pris des mesures », annonce le ministre de la Santé publique, le professeur Zely Arivelo Randriamanantany, hier. Le ministère souligne qu’il n’existe pas de formation en médecine traditionnelle, étant donné que cette compétence est quelque chose qu’on a hérité et non pas acquise. Dans la même journée, Jean Nirina Rafanomezantsoa, annonce sa démission au poste de directeur général de cette association et a remis la gestion de cette association aux « professionnels », pour « respecter les lois en vigueur sur la médecine traditionnelle ». Ce dernier n’étant pas du tout un tradipraticien et ne connaitrait rien à ce métier. Il a été, pourtant, dans ce domaine, depuis quelques années. Combien de vie a-t-il mis en danger, depuis? Le ministère de la Santé publique a, également, averti d’autres cabinets de soin, notamment, ceux qui proposent le système « Bioscan ». « Ce système est du n’importe quoi. Ce n’est pas possible d’avoir un bilan complet du corps, avec un capteur dans la main », prévient le professeur Zely Arivelo Randriamanantany. Ce ministère rappelle que toute forme directe ou indirecte de publicité, relative aux remèdes traditionnels améliorés, ainsi que toute campagne d’information médiatisée ou non, ayant pour but de faire connaître le praticien et l’établissement de soins en médecine traditionnelle et alternative, l’utilisation de matériels réservés à l’usage des médecins, l’utilisation de matériels non prouvés scientifiquement, comme le Bioscan, l’établissement de diagnostic par usage d’argot de la médecine conventionnelle, l’utilisation de produits chimiques préparés ou classés pharmaceutiques et hors de la pharmacopée, l’utilisation du titre de professionnel de santé, « docteur, professeur, sage-femme ou autres… », sont interdits. La médecine traditionnelle n’est pas le seul domaine de santé infesté de charlatan. Des « faux médecins » pullulent, également, et établissent des faux diagnostics.
Avertissement. « Des cabinets de soin et de centre de formation médicale en médecine traditionnelle vont être fermés. Beaucoup transgressent les règles et mettent la vie de la population en danger », indique le président de l’Ordre des médecins, le Dr Eric Andrianaasolo, suite à la note de rappel du ministère de la Santé publique, à la date du 24 février, face aux dérives dans l’exercice de médecine traditionnelle et alternative. Dans cette note, le ministère brandit des sanctions. « Toute transgression des dispositions des textes législatifs et réglementaires en vigueur en matière d’exercice de Médecine traditionnelle, entraine de plein droit l’application des sanctions administratives dont le retrait de l’autorisation et la fermeture du cabinet de soins ou de centre de formation, sans préjudice des poursuites judiciaires à l’encontre de leurs auteurs». L’association des tradipraticiens qui utilisent les plantes médicinales (Fitrama) est la première à en faire les frais, avec son offre de formation en médecine traditionnelle, d’une durée de trois mois. « Le Fitrama ne dispose pas d’une autorisation de formation. L’État a déjà pris des mesures », annonce le ministre de la Santé publique, le professeur Zely Arivelo Randriamanantany, hier. Le ministère souligne qu’il n’existe pas de formation en médecine traditionnelle, étant donné que cette compétence est quelque chose qu’on a hérité et non pas acquise. Dans la même journée, Jean Nirina Rafanomezantsoa, annonce sa démission au poste de directeur général de cette association et a remis la gestion de cette association aux « professionnels », pour « respecter les lois en vigueur sur la médecine traditionnelle ». Ce dernier n’étant pas du tout un tradipraticien et ne connaitrait rien à ce métier. Il a été, pourtant, dans ce domaine, depuis quelques années. Combien de vie a-t-il mis en danger, depuis? Le ministère de la Santé publique a, également, averti d’autres cabinets de soin, notamment, ceux qui proposent le système « Bioscan ». « Ce système est du n’importe quoi. Ce n’est pas possible d’avoir un bilan complet du corps, avec un capteur dans la main », prévient le professeur Zely Arivelo Randriamanantany. Ce ministère rappelle que toute forme directe ou indirecte de publicité, relative aux remèdes traditionnels améliorés, ainsi que toute campagne d’information médiatisée ou non, ayant pour but de faire connaître le praticien et l’établissement de soins en médecine traditionnelle et alternative, l’utilisation de matériels réservés à l’usage des médecins, l’utilisation de matériels non prouvés scientifiquement, comme le Bioscan, l’établissement de diagnostic par usage d’argot de la médecine conventionnelle, l’utilisation de produits chimiques préparés ou classés pharmaceutiques et hors de la pharmacopée, l’utilisation du titre de professionnel de santé, « docteur, professeur, sage-femme ou autres… », sont interdits. La médecine traditionnelle n’est pas le seul domaine de santé infesté de charlatan. Des « faux médecins » pullulent, également, et établissent des faux diagnostics.